J'étais encore qu'un petit rat, j'avais déjà des posters de l'IRA
Une philosophie bien marquée tranquille
Tolérant comme Cornelius et Zira rencontrant l'inconnu insolite
Au contact de la mort mon sang est devenu un solide
Je vomis tout ce béton dans l'estomac à longueur de rime
C'est un malaise tenace, mon stylo mon estocade
Intérieur du crane camouflage, médecine en bout de page
Certains se prennent pour des tombes
Ils se révèlent être Les rois de la poucave, ils font semblant mais tous savent
La vérité sépare le bon du pourave
Entravés dans un mini enfer, où ça parle que de shit, de cartes
D'argent et de fer on devient tous des coupables
Même si on clame que non c'est futile
On a tous vu le regard qui disait pourquoi dans les yeux des victimes
Pour ces barrières qu'on piétine, les teams de bleus entrent en scène
Et franchement, le jeu n'en vaut pas la chandelle
J'étais môme et les mamas venaient aux fêtes avec des 100 carats
Quand leurs maris étaient partis chercher la base à Ankara
Les comptes secrets dans les banques arabes, les coups de filets
Les RDC, les guet-apens, les braquages, les darons en cavale
Je n'ai pas choisi malheureusement,
Mais ça m'a empêché au moins de vivre ma vie dangereusement
Je reste qui je suis, un mec droit et honnête
Un poète écrivant ses versets
Aucune prétention à sauver la nation
Mon souffle a le parfum d'une brise de mer
Si loin du terre à terre près de l'élévation
Suis juste un ami de la fille de l'air
On m'a dit tu vois cette porte il y a du bonheur derrière
Moi J'ai pris la petite cachée je savais y trouver la fille de l'air
Il y avait une file dehors des corps partout parterre dans cette ville de verre
Où le commun germe sous serres je pensais déjà à d'autres sphères
À raison ou à tort de toute façon je ne peux rien y faire
Choix de l'inconscient fâché, je livre un livre écrit par les viscères
Le chemin sera retors, le mors mes dents serrent, acte nécessaire
La norme un cancer l'individu désespère
Chaque vie une place forte, voire une muraille de fer
Face aux assauts acharnés je tente de préserver mon atmosphère
Quand les lassos ils sortent, pendant que rougi le fer
Tant de moutons à marquer un corral scintillant pour les bestiaires
Ils voudraient que j'y morde leurs hameçons me harcèlent
Autodidacte dans le cerveau je trouve la poudrière eux prospères
Et imposent le décor fait de faim et d'austère
Fresque meurtrière aux solutions souvent monétaires ou suicidaires
Je ne crains pas leur cohorte, j'ai mon corps et ma chair
Salutaire vassal volontaire fièrement j'en suis le tributaire
Seul le naïf dort, tapis ils espèrent, on ne lit pas le monde
Sur le même planisphère, dans le mien il n'y a pas de somnifères
Aucune prétention à sauver la nation
Mon souffle a le parfum d'une brise de mer
Si loin du terre à terre près de l'élévation
Suis juste un ami de la fille de l'air
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