Elle s'évapore, s'amoindrit mais se rends réelle
Un téléphone qui capte toujours même sous un tunnel
Entre moi, mon âme et la sienne
Entre le ciel, pupilles ouvertes mais regards sans ailes
Mais sans elle tu n'es plus grand chose
Puisque tu vis pour apercevoir sa courte existence
Cette unique attraction entre ses pores et ta bouche
Elle qui en sort tout en y laissant une si pesante sentence
Alors elle vole, se dilate puis danse
Elle vole, se dilate puis danse
Se cache au coin d'un nuage, et en toi reste encore la potence
Elle vole, se dilate puis danse
Elle vole, se dilate puis danse
Se cache au coin d'un nuage, et en toi reste la potence
Elle possède ce pouvoir, t'hypnotise sans même que tu puisses le voir
Savoir être indépendant entre ses rideaux de soie ondulée
Accroché à elle dans son sillage des plus doré
Soigné est son parcours, rustique sans connaître la rouille
Elle t'emprisonne dans une constante froideur colérique
Ferme l'imaginaire et te rends addict à l'arsenic
Alors elle vole, se dilate puis danse
Elle vole, se dilate puis danse
Se cache au coin d'un nuage, et en toi reste encore la potence
Elle vole, se dilate puis danse
Elle vole, se dilate puis danse
Se cache au coin d'un nuage, et en toi reste la potence
Rends le ciel plus clair, transforme les étoiles en simple petite lampe
Diminue le contraste, son corps à travers tes yeux
Elle rampe a la suite d'un feu
Un geste la perturbe
L'entoure de son voile pendant que ce dernier titube
Et elle te voit, te voit, t'observe
Elle te suit à la trace bien accrochée à ta veste
Alors elle vole, se dilate puis danse
Elle vole, se dilate puis danse
Se cache au coin d'un nuage, et en toi reste encore la potence
Elle vole, se dilate puis danse
Elle vole, se dilate puis danse
Se cache au coin d'un nuage, et en toi reste la potence
Alors elle vole, se dilate puis danse
Elle vole, se dilate puis danse
Se cache au coin d'un nuage, et en toi reste encore la potence
Elle vole, se dilate puis danse
Elle vole, se dilate puis danse
Se cache au coin d'un nuage, et en toi reste la potence
Elle te traverse, traverse
Bousculant ton être sévèrement
Jamais figée sur elle-même
Mais te glace toujours le sang
Elle te traverse, traverse
Bousculant ton être sévèrement
Jamais figée sur elle-même
Mais te glace toujours le sang
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