Je fais souvent les mêmes rêves, des trucs que je n'accomplirai jamais
Face à la musique et toutes ces choses qui m'ont brûlés, je garde le regard élevé
Et le pire, c'est pas de voir tous tes proches s'éloigner de toi
C'est de se rendre compte que t'es seul, malgré tous tes essais
Tu sais que sentir son odeur, ça rendra pas la vie plus belle
Mais tu t'accroches à ce bonheur car tu sais qu'il est réel
Virevolter, comme la chauve-souris qui t'harcèle tard le soir
Sous le lampadaire éclairant ce banc où tu t'assieds sans espoir
Elle tourne, elle tourne, elle tourne autour de tes idées noires
Les chasses un instant, lorsque ton regard se pose sur elle
En volant si vite, on peut dire que le vide se fait rare
Dans cette pénombre, tu restes à la recherche de sa paire d'aile
Sommes-nous tous vraiment capable de payer le prix d'une déception ?
De se dire que c'est pas très grave, et que le reste c'est bon ?
Ses notes aux tonalités basses que tu fais résonner à la guitare
Te décrivent toi, et ton mal-être si avare
Toi contre ces démons qui t'en veulent pour une raison inconnue
Farfouiller dans la nuit sombre pour un simple petit bout de ciel bleu
Pour quelques cheveux qui tomberaient soudainement devant tes yeux
Ses cheveux, les siens, ceux dont l'odeur te plonge là où tu veux
Des flashs du passé dont tu ne veux plus faire partie désormais
À toutes ces personnes qui t'étaient chères, à qui te crie "désolé"
Dans les ténèbres les plus enfouis, tu les vois toutes s'éloigner
Avec ces bons moments, maintenant détruient par ces amitiés brisées
Sommes-nous tous vraiment capable de subir la fougue d'un amour fou ?
Arrivé à un stade où un sourire vaut tout l'or du monde
Son corps entre mes bras, connectés pour former un tout
Dans la clarté de son regard, j'y vois une pensée des plus profondes
Un nœud , c'est un nœud gigantesque qui me noue l'esprit
Que des choix aléatoires, face à ces milliers de gouttes de pluie
J'ai la vie devant moi, et je me focalise sur le moins important
Ce sourire me donne l'air de quelqu'un sans blessure si souvent
Si seulement un coup de tonnerre pouvait venir tout éclairer
Pour le moment, une soudaine colère tente de me perturber
Imagine toi dans un labyrinthe, dont la sortie est sa voix
La facilité dans laquelle tu te blotties quand tu t'embrouilles les idées
Figés pourtant dans les airs
Voler n'est qu'un défi de plus
Figés pourtant dans les airs
Voler n'est qu'un défi de plus
Sommes-nous tous vraiment capables de saisir les occasions présentées ?
Avons-nous si peur de l'inconnu jusqu'à soi-même s'en empêcher
La confiance ne règne pas, pourtant on prétend tous le contraire
Quand je me sens seul, pourquoi n'y a-t-il pas de père à mes côtés ?
Étant petit, je n'étais qu'un gosse seul
Fasciné par les méandres de l'obscurité
Étant petit, je n'étais qu'un gosse triste
Qui voulait juste se faire remarquer
Blessé et incompris, mûri mais inaccepté
J'avais pourtant l'air sympathique
Dans mon costume d'humain
J'atterrissais toujours raide dans une église
Avec un œil qui divagait
Comme si je voulais demander à Dieu
"Comment as-tu pu autant me rater ?"
Parce que je suis qu'un raté au fond
Un petit con qu'à encore de l'ambition
Peut-être que j'ai des chances de m'en sortir
Puisqu'on m'a dit qu'il y avait toujours pire
Tous des ratés, on l'a tous été
Un jour dans sa misérable vie
Toi qui m'écoute, toi qui me ressens
Sache que tu rateras peut-être aussi
Vision pessimiste de la chose
Peut-être est-ce la rage qui me fait parler
Je rêve peut-être d'une vie en prose
Qui se termine à la fin d'un couplet
Je frappe des murs pour savoir si je suis encore capable d'écrire
Sidérant de se sentir fou à lier, mais
Suis-je vraiment assez désespéré de frapper à en saigner pour un simple bout de papier ?
Est-ce vraiment condamnable de dire ce qu'on pense ?
Je vais m'en vouloir d'avoir révélé autant de chose
Mais peut-être que ça va faire du bien
Peut-être qu'on va maintenant se sentir capable d'aller plus loin
Pourtant enfermé dans une bulle
Une bulle qu'à une allure de prison
Si seulement je pouvais me servir des barreaux
Comme outil de scarification
Suis-je taré ? Pas terminé ?
Juste un garçon accro aux mauvaises émotions
M'isoler, faire comme si tout marche et
Me rendre compte à quel point je me trouve con
Une feuille verte à terre assez pitoyable
Incapable de se tenir debout
Elle qui s'accroche à une suite royale
Mais qui ne mérite que le fond d'un égout
Hypnotisé par l'apparence de la joie
Lorsqu'elle apparaît soudain face à nous
Rupture de stock de tristesse et de pleurs
Lorsqu'elle m'a dit qu'elle comblerait ce vide de bonheur
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