Enfin! Il apparaît! Nimbé de feu, auréolé de terreur
Je suis celui qui répond quand tu hurles et tu que appelles
Car ta voix est celle qui parle des morts et dont les mots sont faux
Ondes de sang, lances de lumière, toujours plus haut, plus haut
Soumets moi, et que ta couronne dorée me consume
Je suis prêt à te regarder, car je suis debout et vivant
Les temps qui viennent parlent de toi, de moi, je le sais
Ceux qui ne savent pas t'entendre seront calomniés
Esclave! Détourne le regard et cache-toi de mes yeux
Souffrance ni pourriture ne sauraient nous contraindre
L'engeance impie rampe honteusement sous la glaise
Et laisse à jamais un sillon de déshonneur
Si malgré tout tu oublies quelle est ta place
Nous saurons rappeler le serpent de discorde
Nos livres ne sont jamais refermés
Vrais sont les mots que le silence n'éteint pas
Danse, vit, hurle
Abandonne la torpeur et l'apathie
Fais de tes mains un fouet de flamme
Écorche le dos de ceux qui servent
Que le monde jamais n'oublie ton verbe amère!
Détache-moi de ce dégoût
Libère-moi de la terreur
Affranchis-moi de la peur
Anoblis-moi, fais-moi seigneur
Couronne-moi avec la braise
Qui couve encore sous la glaise
Somnus Aeternam
Oculi Caercorum
Mes rêves te dépeignent
Comme une mère gémissante
A mon réveil je te vois
Et je prends pitié de toi
Mes yeux ne sauraient voir
Ce que tu caches en ton sein
Car même en pleine lumière
Nos vérités se désagrègent
Celui qui rêve
Ne peut se perdre
Les chemins tournent
Et je m'égare
Seuls les écrits
Dans leur rectitude
Entraînent nos âmes
Au-delà du temps
Celui qui rêve
Entraîne nos âmes
Au-delà du temps
Et je m'égare
Tu disais : le monde est sourd
Tu disais : nous sommes unis
Tu disais : jusqu'à la fin
Je disais : nous sommes maudits
Tu disais : Je suis l'alpha
Tu disais : Voici oméga
Tu disais : Contemplez-le
Je disais : nous sommes maudits
Est vrai ce qui demeure paisible
Charognard sans vergogne
Tu oses te présenter à nos yeux
Vois ! Nous sommes nus et inchangés
Somnus Aeternam
Oculi Caercorum
Mes rêves te dépeignent
Comme une mère gémissante
A mon réveil je te vois
Et je prends pitié de toi
Mes yeux ne sauraient voir
Ce que tu caches en ton sein
Car même en pleine lumière
Nos vérités se désagrègent
De leur serments inconsistants
Nous ne gardons que le changement
Épargne nous la honte de tes suppliques
Revêt une étoffe qui camouflera ta peine
Accorde nous l'humilité de t'ignorer
Avant que nous ne fassions usage de notre rage
Alors, nous étions tes esclaves
Alors, nous étions comme des vers
Rampant nus sous les fougères
Nos corps brisés et humiliés
Nous n'oublierons pas à qui appartenait
La main qui blessa nos chairs
Dans un vain désir égoïste
De soumettre nos âmes et nos esprits
Vois! Les temps sont arrivés!
Vois! Ton règne est achevé!
Vois! Nous nous sommes libérés!
Vois! Ton peuple n'est pas brisé!
Nos dogmes inamovibles ne mentaient pas
Nous sommes parvenus bien au-delà des cieux
Les étoiles se prosternent devant nos visages
Les galaxies entament leur ronde en notre nom
L'ange des merveilles!
L'œil des enfers!
Et dans la nuit glacée qui n'a pas de fin
Un peuple sans nom ouvre enfin les yeux
Somnus Aeternam
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