Va petite l’amour t’invite
Ne le fais point attendre
Va petite la vie va si vite
C’ qui est pris n’est plus à prendre.
Tes p’tits seins
Qui tiennent dans les mains
Font un effet étrange
Au p’tit gars qui jusque-là
Te prenait pour un ange.
C’est le jeu des hormones
Le grand jeu de la vie
C’est la testostérone
Qui déboule dans les conduits.
Les aiguilles s’affolent
Et le cœur s’alanguit
Ça fait pousser les bouboules et popaul
Et les poils aussi !
Va petite vas-y cours-y vite
Et laisse toi surprendre
Va petite va ainsi de suite
De janvier à décembre.
Tes petits seins
Qu’tu tiens dans tes mains
Sont comme des offrandes
Tu sens bien qu’au creux de tes reins
Il y a comme une demande.
C’est le jeu des hormones
Le grand jeu de la vie
C’est la progestérone
Qui envahit les circuits.
- Té vé la pitchoune?
Comme on dit dans le midi
- ?On dirait qu’elles ont poussé ses doudounes
Et ses poils aussi.
Va petite vas-y profite
Jusqu’à ce que tu te rendes
À l’hôtel au bras d’untel
Qui t’en f’ ra la demande.
Et tes seins grossiront si bien
Qu’ils seront mappemonde
Le p’tit gars qui les tétera
Tu l’auras mis au monde.
C’est le jeu des hormones
Le grand jeu de la vie
C’est la testostérone
La progestérone aussi
Qui font les femmes et les hommes
Et naître leurs petits
Qui font pousser les doudounes les popauls
Et les poils aussi
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