Les épaules basses , t'as l'air démoli
Le silence est devenu ton air favori
Enfermé dans l'antithèse de ton utopie
Dont chaque nouveau jour est une copie
Le vide comme hobby, l'espérance comme folie
Ton coeur vomit
Condamné à l'oubli dans c'taudis
Aucun rayon du soleil n'éclaire ce jour maudit
Seul horizon : ta prochaine mission d'intérim
Trier les déchets t'as rendu presque invisible
Tu peux lire dans les yeux l'indicible
Tu fais juste le job qu'on donne aux imbéciles
Le futur est un accessoire presque inaccessible
T'as pas eu d'quoi faire un plein d'espoir, t'avances réservoir vide
Aucun retour en arrière possible
Tes chimères te prennent pour cible
Apres mille phases et mille mutations
T'es devenu quelqu'un d'autre que c'que t'étais à ta création
La haine s'enseigne, t'as été son élève exemplaire
T'as suivi l'itinéraire de la défaite sans t'perdre
La tête sous l'eau tu t'es trompé d'bouée
T'as réussi a sauver qu'ton coté enragé
Comme un homme empaillé qui ferait l'effort d'marcher
Alors que son esprit est déjà mort noyé
Quand le bonheur te tourne le dos aucun jour de repos
Tout est flou et tu vois l'troupeau comme une foule de clones
Ton appel S.O.S n'a fait v'nir qu'un groupe de fauves
Leur boussole ne mène qu'à la mauvaise route de trop
Tu marches avec des loups pour fuir le berger
Plutôt rester sous l'orage dehors qu'être mal hébergé
Parce que tu voudrais crier c'que t'arrêtes pas d'gamberger
Mais qu'tu crois ni au vote ni aux manifs sous les yeux des RG
On choisit pas sa famille
Toi t'as pas choisi ta piaule dans c'foyer d'la DASS
Et comme t'avais besoin d'amis
T'as pas été trop regardant tant qu'on t'a fait d'la place
La trentaine et t'es rendu à rien
Des taffs de merde, le réveil ennuyant du matin
T'as passé ton temps à chercher c'que t'as pas pas eu gamin
Et c'est pas un ange qui t'a tendu la main
Ta colère immuable t'as rendu manipulable
T'as rompu tout lien social avec les autres contribuables
J'leur en veut d'te faire passer pour un diable
Parce que c'monde de barges te donne mille raisons d'péter un câble
Jugé comme un homme fort, par des porcs
Venus en hordes laver leur image sur ton sort
Alors que ça fait des années qu'on t'ignore
De mon balcon j'entends ton nom courir dehors
Aujourd'hui te voilà tout seul devant tes actes
Une légion d'horreur pour ce grand désastre
La violence dans son sens exact
La débâcle donnée en spectacle
La trentaine et t'es rendu à rien
Une vie d'larbin le regard méprisant du voisin
T'as cherché en vain l'soutien que t'as pas pas eu gamin
Et c'est pas un ange qui t'as tendu la main
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