Cette ambulance était bien coquette…c'est gentil
Mais la camisole me serre les côtelettes…ce sera dit
Toi, je te revois gémir, était-ce de plaisir ??
Oh je t'adore, j't'ai serré si fort
Que ton âme alors, a quitté ton corps
Ce n'est pas la première fois que l'on m'enferme…chez les fous
Mais je n'aurai plus jamais la moindre " perm "…je m'en fous
Je t'ai tant aimé, j'ai voulu te bercer
Oh je t'adore, j't'ai serré si fort
Que ton âme alors, a quitté ton corps
Petit à petit, les jours devenaient courts
Les espoirs, aussi petits soient-ils, étaient tous pris de court
Je me revois, tout petit, à jouer dans la cour
Là, dans mon petit cerveau, les monstres accourent
J'espère qu'à la cuisine de l'hôpital…c'est l'même cuistot
J'ai regretté en partant en cavale son osso bucco
J'ai eu d'autre aimées, j'les ai moins enlacées
Toi je t'adore, j't'ai serré si fort
Que ton âme alors, a quitté ton corps
Elle m'appelait son petit niais,
Me caressait du col au mollet
Ma tête, alors, se calmait…
Ma mère, elle me disait : " tu es ma honte ", je la plains
Elle n'avait qu'a pas rater sa ponte, je suis son poussin
Et toi, ma dernière étreinte, elle t'as éteinte
Oh je t'adore, j't'ai serré si fort
Que ton âme alors, a quitté ton corps
Petit à petit, les jours devenaient courts
Les espoirs, aussi petits soient-ils, étaient tous pris de court
Je me revois, tout petit, à jouer dans la cour
Là, dans mon petit cerveau, les monstres accourent
Oh je t'adore, j't'ai serré si fort
Que ton âme alors, a quitté ton corps
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