Aux plis fluides du temps, les marches et leurs rides
Avalent le néant sous des arches de thym
Dont le jour réfléchit par un miroir sans tain
Le parfum infini jusqu’au cœur des absides.
Le visage couvert de riches éphélides,
Une nymphe endormie en offrant ses beaux seins,
D’une main martelée à la perle d’airain,
Rejoint l’éternité sous des soleils torrides.
Les masques émargés de faunes délurés
Sourient comme des paons affublés de virgules
Puis s’épuisent vaincus devant tant de beautés.
Une ombre et son venin, cachant sous son ombrelle
La fraicheur d’un ruisseau, pénétrant les veinules,
Perce alors le cœur pur de notre demoiselle.
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