La vie est une drôle de chose
Il a fallu se séparer
Ah, cette heure-là ne fut pas rose
Pour ma payse qui m'adorait
En partant, elle m'a dit "Sosthène
Tiens, voilà ma photographie
Garde-la bien" et l'âme en peine
J'ai pris le train et j' suis parti
Ma payse
Mon Héloïse
Quand j'ai quitté sa chère maison
Dans ma musette
Déjà toute prête
Ajouta du lard, du jambon
Du pâté d' foie, des pieds d' cochon
(Des pieds d' cochon, hi hi hi !)
Elle m'a bourré de friandises
Ma payse
Pendant que je suis pas d' service
Je trempe ma plume dans l'encrier
Ah, il faut voir comme elle glisse
Ma petite plume en acier
J'écris en belles "majescules"
Des histoires à n'en plus finir
J'y mets des points et des "vergules"
En poussant de profonds soupirs
Ma payse
Mon Héloïse
Tu m'attends à notre patelin
Je serai sage
Car ton image
Repose toujours sur mon sein
Je termine en couvrant d' câlins
(En couvrant d' câlins, hé hé hé !)
Tes belles joues de grosses bises
Ma payse
Toute la journée, j' pense à ma belle
Je relis ses lettres plusieurs fois
Je prends de la patience pour elle
Pendant qu'elle, elle en prend pour moi
Et voilà comment dans la vie
Puisque tout passe avec le temps
Avec un peu d' "phisolophie"
Les choses arrivent en arrivant
Ma payse
Mon Héloïse
Le jour de ma libération
Tu seras ma femme
Et pleins de flamme
Succombant à la tentation
Nous goûterons aux sensations
(Oh, les sensations, hé hé hi hi ha ha... !)
Des choses de l'amour qui grise
(Oh, l'amour qui grise, hi hi hi !)
Ma payse
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