Nuit blanche
Fanny Polly
paroles Fanny Polly Nuit blanche

Fanny Polly - Nuit blanche Lyrics

-Ouais, ça va la mif?
- ça va et toi ?
- Qu’est-ce qu’y a ? T’as l’air K.O.
- J’ai fait nuit blanche.
- Encore ?!
- Ouais …
- T’as fait quoi cette fois ?
- Bah…

J’ai versé des larmes,
ressassé les souvenirs en masse,
les étés qui ont laissé des traces
indélébiles, et les regretter

On fêtait des naissances avant
maintenant, des drames
Trop de nouveaux thèmes
C’était gavant,
mais j’préférais
quand j’me répétais

Les départs
et les absences,
les carences,
les overdoses et les fêtards
Conséquence :
on se reposera plus tard

Excédé(s)
toi, t’as le mouchoir
moi, j’ai le buvard
et des causes à plaider
Donc j’ai fait du rap

Y’a celles qui apparaissent
après la perte d’un proche
dont c’était pas l’heure
Quand l’épée de Damoclès
fait sonner la cloche,
la nuit devient gamberge
alors on revisite nos valeurs
Des faits-divers ont mis nos rêves de gosse en attente

J’en fait des nuits blanches
(des nuits blanches, nuits blanches)
des nuits blanches
(des nuits blanches, nuits blanches)
Nuits blanches
(nuits blanches)
Nuits blanches
(nuits blanches)

Y’a celles qui sont précédées d’un évènement choc
Revoir la scène comme si le CD confondait "replay" et "stop"
Quand le corps serre, ‘ faut pas sous-estimer l’endurance du cerveau
Le cœur a beau être "off", plus fort
T’as la paupière, t’as les sourcils trop foncés
pour dire que t’as pas de soucis
des cernes prononcés :
T’en es pas sorti indemne ce coup-ci !

T’as tout vu, l’horreur
tout entendu, les cris
Depuis, le jour tu ris
la nuit, tu pleures

Y’a celles qui apparaissent
après la perte d’un proche
dont c’était pas l’heure
Quand l’épée de Damoclès
fait sonner la cloche,
la nuit devient gamberge
alors on revisite nos valeurs
Des faits-divers ont mis nos rêves de gosse en attente

J’en fait des nuits blanches
(des nuits blanches, nuits blanches)
des nuits blanches
(des nuits blanches, nuits blanches)
Nuits blanches
(nuits blanches)
Nuits blanches
(nuits blanches)

Tu sais, j’suis franche :
je te hais autant que je t’aime
Chaque nuit je me dis que c’était la dernière
jusqu’à la suivante
Tu m’as décalé totale
de la réalité
la maladie du XXIème siècle est si puissante

Moi, j’écrivais déjà mon autobiographie à huit ans
au clair de lune, rapidement,
C’est devenu mon ami
Si la lueur du jour est fuyante,
J’trouve pas le sommeil
(nuit blanche, nuit blanche)
Difficile sera le réveil
J’trouve pas le sommeil
Nuit blanche
(nuit blanche, nuit blanche)

Y’a ceux qui refusent de compter les moutons
qui appellent deux-trois potos pour savoir ce qu’ils font
ça finit en nocturne à papoter sur des potins et des vraies questions
J’retiens le principal ; c’était long

J’regrette toutes mes conversations que j’ai pas notées,
les nuits à visiter la ville et voir le vrai visage des vandales
J’ai le langage de la street car souvent j’en ai le mental

Le jour t’as des potes
la nuit tu vois qui sont les vrais
ceux qui ont dit « pour toi, j’mettrais
mes amis de côté »

Est-ce mes insomnies qui m’ont guidées au rap ou l’inverse
j’me sens comme un ovni, j’aime pas ce que prédit l’oracle
Je passe mes nuits à refaire le monde en un texte
Avec mon art, j’fais des miracles
mon âme-sœur, mon inceste

Nuits blanches
des nuits blanches
nuits blanches
nuits blanches

Y’a l’angoisse et le stress
la pression, la rançon
de la poisse ou de la presse
Bref, y’a tant de raisons
Bercée que par un caisson de basse
j’étais peu convaincue
Maintenant j’suis persuadée que les dés sont jetés de base

Y’a aussi celle de l’artiste
belle, mais si torturée
qu’elle sera la fin
L’inspiration va-t-elle encore durer ,hein
Plus il est tard, plus le texte est épuré
Comme si les étoiles faisaient fuser

Mais mon état varie souvent
entre l’hyperactive et la léthargie
Qu’à trop manquer de sommeil
des fois on en devient bêta
J’suis restée perchée
Y’a qu’à la nuit que j’réponds
"chef, oui chef !"
Quand elle m’appelle à gratter
j’en quitterais même

Est-ce mes insomnies qui m’ont guidées au rap ou l’inverse
j’me sens comme un ovni, j’aime pas ce que prédit l’oracle
Je passe mes nuits à refaire le monde en un texte
Avec mon art, j’fais des miracles
mon âme-sœur, mon inceste

Nuits blanches
(nuits blanches, nuits blanches)
des nuits blanches
(nuits blanches, nuits blanches)
Nuits blanches
(nuits blanches, nuits blanches)
Nuits blanches
(nuits blanches)

Tu sais, j’suis franche :
je te hais autant que je t’aime
Chaque nuit je me dis que c’était la dernière
jusqu’à la suivante
Tu m’as décalé totale
de la réalité
la maladie du XXIème siècle est si puissante

Moi, j’écrivais déjà mon autobiographie à huit ans
au clair de lune, rapidement,
C’est devenu mon ami
Si la lueur du jour est fuyante,
le discours ne l’est pas
J’y ai mis toute ma sincérité
tout mon cœur et

J’trouve pas le sommeil
(nuit blanche, nuit blanche)
Difficile sera le réveil
J’trouve pas le sommeil
Nuit blanche
(nuit blanche, nuit blanche)

Y’a l’angoisse et le stress
la pression, la rançon
de la poisse ou de la presse
Bref, y’a tant de raisons
Bercée que par un caisson de basse
j’étais peu convaincue
Maintenant j’suis persuadée que les dés sont jetés de base

Nuit blanche
(nuit blanche, nuit blanche)
Nuit blanche
(nuit blanche, nuit blanche)
Nuit blanche
(nuit blanche, nuit blanche)
Nuit blanche
(nuit blanche, nuit blanche)


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