Une piscine vide, assis sur la planche nos pleurs. (Pleurs !)
Des écailles de dégoût constituent ma splanchnopleure. (Pleurs !)
Que des millions d'aiguilles chauffées à blanc transpercent
Laurence veut qu'j'arrête de me plaindre, seul le rance et l'errance bercent -
Mes os dont la transparence impliquent de lentes carences
Ressens l'absence de longues caresses
Les poings atrophiés et la langue d'Arès
Aucune plume je ne suis pas Périphas
Incapable de sublimer une périphrase
Prêt à me jeter sur le périf, passe -
Mon tour - bien qu'il n'y ait qu'elle que je chérisse
Je n'arrive plus à écrire depuis qu'elle ne se hérisse plus quand j'parle
Seul mon sang tourne même la mouvance stagne
Sentiments secs le temps d'un tour en tram
Putain mais qu'est-ce qui se passe quand Ève plaque Adam ?
Qui peut-il tuer puisqu'elle n'a pas d'amant ?
Dans le placard dansent les couronnes d'amarante
Je ne sais pas de quoi je ris, cette vie n'est pas marrante
Putain tant mieux qu'on en ait pas quarante
E.R.I.C M.C maudit, back Satan
Un hall de gare, la faim au ventre
Menu grandes cendres, bouffé jusqu'aux glaçons
Tout est flou comme le son d'un contrebasson
Tout est comme dans mes cauchemars, des hameçons -
Tirent de toutes parts la peau tendue de mes passions -
Et puis moi je crie, mais passons
Sans tes tendres mains je n'ai plus de repères
Partir du jour au lendemain, tu t'es prise pour mon père ?
Tu es morne et décevante mais sans toi
Je suis morne et décevant et pantois
Ils m'ont dit "Tu tiens le bon bout" et "Pends toi"
Ils violent tout ce en quoi je crois qu'est en toi
Des tableaux de Klimt des futals arrachés :
Tout ce en quoi je crois est en toile
Ne restons pas fâchés étends toi -
Ou étends toi à la verticale étrangle toi
Je n'écrirai pas de tes nouvelles dans mon Ver Sacrum
N'en déchirerai les pages que pour mes proches, pour me que mes frères s'accrochent
N'attends rien pour partir tu n'auras pas de pourboire
Fais ta vie ou ne la fais pas cela ne change rien tu es morte pour moi
Morte pour moi. Morte pour moi
Morte pour moi. Morte pour moi
Laissé une canine sous ta peau, j'ne croque plus la vie à pleine dent
J'l'ai jamais fais à qui j'mens ? Étais dépressif à treize ans
Vu sur le toit, les tuiles, le grès rouge, le grès blanc
Plus jamais l'hôpital, je veux vivre à présent
Plus jamais les pores acides sur mes tords assis -
A chercher les clés de ma cage thoracique, nan
On va faire les choses sporadiquement
Sans toi qui sent moi, faisant la moue dans ton sweatshirt
Sans toi qui m'emploie, feignant l'amour dans ton aigreur
Couvercle du cercueil, peignant ma route d'un air seul
Je m'enivre du mercure de ma Sécession
Je m'emplis et perdure, pas de régression
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