La neige sur la route a une odeur de cendre
Celle des feux d'artifices qui font hurler la nuit
Mais le ciel, en silence, nous observe descendre
Des collines embrasées, Soleil de minuit
Nous avons brûlé la ville et ses mauvais prophètes
Nous avons brûlé les champs et leurs mauvaises graines
Et de nouveau, dans la vallée, se donne le bal musette
Où nous dansons sur les carcasses des ordures puritaines
Étrange, ces visages pétrifiés de peur
Étrange, ces traits si familiers
Étrange, encore, d'y voir mon frère, ma soeur
Serait-ce mon sang qui mouille mes souliers ?
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