Yeah ! El Matador ! Marseille, yeah ! Le son des délinquants !
Chez nous les minos grattent,
Braquent, arnaquent et traquent,
Travaillent les plaques,
Pourquoi ? Bif indispensable,
Te manque pas souvient toi de ce qu’à dis Sosa,
Le territoire se marque comme un chien choisit son arbre,
La chance plus rare qu’une embrouille finie sans arme,
Ça vend la bombe ou la féria, les prix sont vagues,
Une 306 passe gyrophare, indissociable
Une R1 ou R6 est prise en chasse,
On vit en marge, l’époque, on marque dans l’coma,
On veut des sommes convenables sans racolage
Jantes Dayton larges, au volant d’un merco cab,
Dans le sang, mélange pomme-vodka ou sky coca,
Commis d’office c’est l’avocat y’a pas trop l’choix,
Dans les neurones, Bagdad, Kaboul ou Nord Caucase,
Tout est écrit de la naissance, jusqu’à l’heure qu’on cane,
Veulent nous niquer le beurre qu’on gagne !
REFRAIN (bis)
Le son des délinquants, pratiquants,
Préférant gratter qu’avoir un boulot éreintant,
En tôle sans voir l’été, l’automne, l’hiver ou les printemps,
L’argent sale ce n’est qu’un temps, ce n’est qu’un temps
Haine au cœur, marée noire, moyenne d’âge, 20 piges,
Ici c’est le Moyen-âge,
La vie nous paraît nase, la merde comme sponsor
Et misère au parrainage,
C’est pour les p’tits crasseux, en scooter sans carrainnage,
Mon entourage carcéral, centre ville,
Style guérillas macédoine,
Fuck l’Etat, ses lois, ici les bourgeois se croisent les bras,
24h/7 les hams sont après moi,
La rime s’apprivoise, les faux tirent la grimace,
Zone-land représente la grillade,
Microphone jihad, son d’pillard,
Textuel, pirate on parle bihave,
Vol, sexe, biatch, on veut le bec final
Benz, cigare, question caille, l’esprit large,
Si ti as la haine, crie la, op quand y’a filade,
El Matador, primate, alias Attila !
REFRAIN (bis)
Dédicacé aux grossistes, dis-leur qu’on rafle
Pilleurs, de cave, pineurs de Khah
On attend tous l’heure de gloire,
Underground, textes pleins de haine,
De gouache dès le départ, Heineken, herbe et hasch,
Elevé par, cette chienne de peine,
Hélas on démarre cette caisse pleine et s’taille,
Loin des bacs, près des rats,
Bien des âmes pètent les câbles,
Rien de légal, le pas de détail
Je plains les braves impeccables,
Intraitable, rien ne m’égare,
Sauf des liasses de drams, hallal ou hallam,
Le sel sur la plaie nous crame,
Chetan à crédit se paie nos âmes,
Paix ou aux armes, je parle de liberté
Maussade, j’ai aiguisé mon sabre pour réviser mon art,
Une seule somation, avant d’buter l’otage,
La chance bouge, j’ai dû rater l’occase.
REFRAIN (bis)
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