Durs les regards
Des hommes pleurent
Ils regardent ailleurs
D’avoir trop vécu
Des hommes pleurent
Ils ne comptent plus les heures
Mais leurs amours déchus
Ils n’ont plus l’art
Des filles en fleurs et des mots éperdus
Durs les regards
Qui me sépare
De tout ce qui n’est pas là devant moi
Durs les regards
Qui ne veulent pas savoir
Durs les regards de ceux qui ne peuvent pas,
Aimer quelqu’un, les gens, le vin
Durs les regards de ceux qui n'ont plus faim
Des hommes pleurent
Des rivières de souvenir
Et des enfances perdues
Des vies, des fleuves
Aux sillons alanguis
Sur une grande avenue
Ils n’ont plus l’air
Des filles en fleurs et des mots éperdus
Durs les regards
Qui me sépare
De tout ce qui n’est pas là devant moi
Durs les regards
Qui ne veulent pas savoir
Durs les regards de ceux qui ne peuvent pas,
Aimer quelqu’un, les gens, le vin
Durs les regards de ceux qui n'ont plus faim
Des hommes meurent
Comme tombent les feuilles
Je les vois dans ma rue
Des hommes à fleurs
De peau et dont la chair
Est a vif, est à nu.
Je pense à tous ces mirages
De Paris à Carthage et mon cœur est à nu
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