Je me sentais déjà mal et je tremblais au fur et à mesure que je me rapprochais de la porte fermée de la cave, et ma pression a rudement augmenté lorsque j'ai découvert des petites gouttes de sang sur le sol de la cave accompagnées d'ichors fétides qui dégageaient une odeur d'une répulsion encore plus grande que celle des liquides curieux contenus dans les vieux flacons du placard. Ni de simples mots et aucun crayon ne suffisent à décrire l'horreur diabolique qui m'avait envahi à ce moment-là. Toutefois, j'ai senti que je temps de faire demi-tour était venu et en me dirigeant vers un autre endroit de la pièce, j'ai osé marcher sur un sol que je n'avais pas traversé la nuit précédente, Et je fus stupéfait de découvrir une porte similaire à celle de l'entrée de la cave. Cette porte était soutenue par deux énormes piliers ressemblant à ceux de la Rome Antique. C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que les empreintes sur les escaliers de la cave n'étaient pas une preuve qu'on l'on avait entré dans la cave - mais plutôt de s'en sortir. Quelques instants plus tard, j'ai trébuché en arrière de terreur, tombant impuissant et cognant ma tête sur le sol de la cave.
Lorsque je me suis réveillé de ces cauchemars horrifiques qui m'ont hanté sur mon sinistre lit de pierre, je fis rapidement le constat morbide que la porte de la cave avait été verrouillée de l'extérieur, je restais donc seul dans cet endroit lugubre avec comme unique source de lumière ma petite lampe-torche. Ma montre m'indiquait qu'il était déjà minuit passé, et qu'il faisait ainsi nuit noire. J'ai commencé fébrilement à marmonner dans cette terreur claustrophobe et obscurité totale dans laquelle je me montrais en ce moment, Mais je fus contraint à garder le silence au moment où j'entendis l'autre porte avec les deux piliers d'ouvrir avant que retentissent des pas d'homme, ou du moins de quelque chose de bipède, qui se rapprochaient de moi. Mon instinct primordial m'a interdit tout autre ligne de conduite que de me cacher, mais aucune lampe ni autre source de lumière ne fut allumée, les créatures se sont mise à se déplacer dans ces ténèbres absolues. Elles communiquaient avec d'étranges sons gutturaux qui ressemblaient étrangement aux mystérieuses inscriptions sur la porte d'entrée de la cave, mais ces sons n'avaient vraiment rien d'humain. Elles parlaient sans doute d'un rituel maléfique enseveli sous le sable du temps, sauf dans des régions comme celle-ci, et de sacrifices monstrueux qu'elles exécuteraient, mais je préférais franchement en pas y penser. J'écoutais avec inquiétude l'ouverture des caisses en bois griffées que je n'avais même pas osé approcher la nuit précédente, et la peur suprême m'a rongé lorsque j'entendais avec vivacité les grognements et hurlements de ces créatures - ressemblant terriblement aux créatures cauchemardesques qui ont hanté mes rêves jusque là.
Je pense que vous ne me blâmerez pas d'avoir fondu en larme à ce moment-là, bien que les conséquences furent absolument terribles. Un silence total a suivi peu après, et lorsque les voix humaines ont repris leurs murmures inexplicables, ce fut dans une manière plus terrifiante et imposante - un peu comme le chasseur ordonnant à son chien d'attaquer la proie. Je pouvais entendre les rugissement se rapprocher de plus en plus de moi. Et avant que je ne puisse rassembler mes esprits pour fuir cette endroit, ma jambe fut saisie par une ignoble main poilue et griffue - ou plutôt une patte. J'ai alors réalisé que mon pied de biche était encore agrippé fiévreusement dans ma main droite, et avec une force primordiale qui me surprend encore je frappa violemment la monstruosité en la saisissant de ma main gauche. Avec une aisance surprenante, la patte velue s'arracha et la bête recula dans les ténèbres en poussant des hurlements gutturaux terrifiant. Je me suis levé avec une grande hâte, et je me suis précipité vers la localisation approximative de la porte aux deux piliers. Il y avait une petite source de lumière provenant de ce qui semblait être une sorte de tunnel, je m'y suis précipité. Je ne sais pas combien de temps j'ai couru mais je me suis rapidement retrouvé à la sortie du tunnel. On ne pouvait plus entendre les sons cauchemardesques de la cave, mais à la place, il y avait le chant bénin des oiseaux et le vent jouant doucement à travers l'entrée circulaire du tunnel. Il m'est alors venu à l'esprit que la petite rivière auprès de moi était celle que je voyais à partir de la fenêtre de ma chambre, j'ai donc compris que j'étais à un kilomètre et demi de la vieille maison et de sa cave maudite.
C'est alors que j'ai réalisé que je tenais toujours la patte velue de mon agresseur, et heureusement, ces griffes prodigieuses sont désormais inoffensives. Avec une grande anxiété et une peur accrue j'ai baissé le regard et je me suis alors rendu compte avec stupéfaction qu'il s'agissait en réalité d'une main humaine.
Par conséquent, vous devinerez bien que j'ai immédiatement couru comme un fou à travers les collines pour retrouver ma voiture. J'ai conduit pendant des heures, jusqu'à ce que j'arrive à un hôtel. Après y avoir dormi pendant quelques jours dans un profond sommeil, j'ai ressemblé tous mes esprits pour retourner à Derbyshire afin de faire appel à des démolisseurs - pour que cette maison sacrilège soit rayée de cette terre sainte. Ce fut avec surprise et enthousiasme que les démolisseurs acceptèrent ma requête, et ils sont devenus encore plus reconnaissants lorsque je leur ai dit qu'ils pouvaient réclamer et garder tout ce qu'ils voulaient de ce vieux manoir.
Ce fut alors mon voeu et ça l'est toujours, pour des raisons de santé mentale et pour tout ce qui est bon et juste en ce monde, de ne plus jamais entrer en contact avec quoique ce soit de ce que possédait mon oncle. Et je pense que vous n'allez pas me juger au sujet de cette promesse, après vous avoir fait part de mon témoigne sur ces événements effroyables que je vous ai racontés et qui hantent encore mes rêves, je dois maintenant vous révéler ce que j'ai vu sur la main griffue que je tenais à l'extérieur du tunnel.
Pour cela, il ne fait aucun doute que cette créature était mon oncle, j'ai reconnu son anneau sur le doigt de cette maudite main griffue.
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