En prenant les clefs du royaume
Tu comprendras l’homme et l’atome
Tu remercieras mes fantômes
Pour les poèmes et les psaumes
J’aurais voulu qu’tu meures
À Venise, à Florence
J’aurais voulu qu’tu meures
Ailleurs que dans le silence
J’aurais voulu que nos pleurs
En avisent les chances
J’aurais voulu qu’tu meures
Ailleurs qu’en pénitence
J’aurais voulu qu’on s’batte
Qu’on devienne acrobates
Que tu bouges ta patte
Que l’docteur soit moins plate
J’aurais voulu qu’tu meures
Dans l’feu de ta passion
Qu’on reprenne ton cœur
Qu’on te laisse l’avion
J’aurais voulu qu’tu meures
En réparant l’tracteur
J’aurais voulu qu’tu meures
Dans l’parfum d’un moteur
J’aurais tant voulu qu’tu vives
Encore longtemps ce qui m’arrive
Que l’on s’assoiffe à ta givre
Qu’on en écrive des livres
J’aurais voulu qu’tu meures
Par l’épée de l’étoile
Que s’efface ta peur
Qu’on en fasse des toiles
J’aurais voulu qu’tu meures
Chez vous dans tes avoirs
Que tu vides les tiroirs
Que tu tournes le miroir
J’aurais voulu qu’tu meures
À l’usure à la fin
Que tu m’apprennes en murmures
À la chasse l’instinct
Un crachat dans l’ruisseau
Un serpent dans l’vaisseau
Un caillot dans l’cerveau
Patriarche au berceau
J’aurais voulu qu’tu saches
Quand je tenais ta main
J’aurais voulu qu’tu saches
Où s’cachait l’assassin
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