J'ai souvent l'impression qu'on m'a prêté la vie
Comme-ci tout l'monde avait des actions sur celle-ci
L'auto, les restos, la maison à crédit
J'suis esclave chaque matin d'un boulot sans merci
Contre la peur de l'échec, la pression du rendement
Des fois, faut vivre avec, se relâcher dans l'jugement
Prendre son mal en patience, le nez dans le rejet
Assis en attendant son procès
Wôh, oh-oh
Moi, je rêve en silence d'un monde meilleur
Wôh, oh-oh
Et dans un cri du cœur, je brandis le doigt d'honneur
Le bonheur en fonction de combien qu'on a d'amis
À quêter de l'attention à travers des stories
Quand je regarde les valeurs, les malheurs d'aujourd'hui
On est loin de l'époque d'la chaumière où l'on rit
Contre la peur de voir vieillir son reflet dans la glace
Le vertige de mourir sans avoir laisser d'trace
Se sentir accompli dans l'regard des voisins
Pour s'rendre compte qu'au fond ça remplit rien
Wôh, oh-oh
Moi, je rêve en silence d'un monde meilleur
Wôh, oh-oh
Et dans un cri du cœur, je brandis le doigt d'honneur
Et la peur d'être vrai, tous ceux qu'on promet
Freiner là, une fois de plus, d'être, traîner dans bouette
Malheureusement je constate que s'garder dans la game
C't'une façon d's'éviter des problèmes
Wôh, oh-oh
Moi, je rêve en silence d'un monde meilleur
Wôh, oh-oh
Et dans un cri du cœur, je brandis le doigt d'honneur
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