paroles David Goudreault D’JO

David Goudreault - D’JO Lyrics

L’heure du conte à rendre…

Y s’appelait Jo, Jo l’Espouère
Y l’écrivait avec un R

Dans l’air du temps
Y’avait juste le tentant de faire des affaires…
Y brassait gros, y brassait fort pi ses efforts lui rapportait gros
Ça tremblait de tout bord à la chambre de commerce
Pi lui, son Wess, c’était un winnébago all dressed
Toujours s’a go, jamais en reste
Y vivait high pi…y’était v.i.p au studio

Y sortait la palette
Les danseuses se cambrait
Y chambrait les tapettes
Y’avait rien de trop gros
Et les jaloux sacraient…
Hé, Sacré Jo! Jo l’espouère
Y l’Écrivait avec un drôle d’air

Pas le temps d’être
Y’a toujours des affaires à faire
Y faut se garder en action entre deux brunchs d’actionnaires…
Mais le temps passait
Et son trophé marié un peu trop refait s’ennuyait
Elle se pétait des crisettes existentielles
Malgré les thérapettes et les tablettes de seroquel
Ya vait kekechose qui pas, ne marchait
Pour sa part, bédaine à charge
Il y a un bail qu’il ne l’avait fait…marcher, on s’entend!
Pour la bizness ça galopait
Mais en couple, des fois, ça marche
Et d’autre fois, pas!
Fak le v’la ty-pas qui en fait pas un cas
Occupé qu’il est à se battre contre un syndicat
Deux maîtresses et son avocat
-Pendant ce temps là, accro au magot
La belle Margot pleure mais reste là-
Lui, y se divertit, C’est l’important
Bien portant
L’introspection, les questions, on évite
L’important dans le profit, c’est qu’on en profite…
Il faut garder le cap
Se concentrer le capital
Le conserver, c’est capital
Faut que ça roule, même dans houle, mon capitaine!
Si tu le garde en dessous du matelas
Tu vas finir matelôt!
HAHAHA, HOHOHO!
Au club house, c’est la blague séculaire
La bague de la confrérie à l’annulaire!

Y voguait, légal sur ses arnaques
L’esprit fini au paradis fiscal
Jamais dans la panade,,
Du beau bidou non-imposable au fond de la cale
Y’en riait avec son chum Conrad…
La flotte de flouze à flot
Ses flos pi sa femme en filigrane fade
C’était trop gros pour être laid
D’ailleurs, jamais la larme ne coulait…

Y s’appelait Jo, Jo l’espouère
J’en parle à l’imparfait
Vous saississez qu’on approche de la fin de l’histouère…

C’était peut-être à cause du stress inhérent à l’argent
Les liens trop loin des gens
Ou les havanes et les cognacs de 40 ans
Toujours est-il qu’il a eu mal dans le vivant;
Un jour de détour d’impôt
Bien qu’il ne le voulusse
Une ventricule lui abandonna le bateau
Et les docteurs; « On ne peut en faire plusse! »
Il paya et ragea et enragé, il repaya du privé
Y’était pas à une crosse près de la blue cross
Biens rémunérés mais toujouis désolés
Les docteurs s’entendurent; « On peut pas en faire plus
Tu commence ton temps dur, y te reste 3 lune et un cumulus, au plus… »

HHOOOOO!
Y s’eppelait Jo, jo l’espouère
Il en avait presque plus
Dailleurs, il l’écrivait avec retenu…

Comme un super mario affaiblit ben début de tableau
Comme un liu kang sans sa gang
Comme un illuminati sans ses nantis…
Qui l’eut plus cru qu’un sushi
Il se retrouva face à lui…

HHHHHiiiii
Crestionnement…Méprise de conscience
Et trop de spection
Il réalisa que sa belle piastre ne valait ni le trône ni l’étron
ET ENFIN LA SOUFFRANCE
ET ENFIN LA VIE!!!!
Sans argent et sans course
La vraie douleur crottée sans cotes à la bourse
Du vrai, du cru!

Et ses enfants qu’il aurait pu aimer
Et sa femme qu’il n’a jamais connu
Alors qu’il achève
À son chevet, des inconnus…
Ses héritiers attendant le montant
Et dans un dernier souffle
Au dernier moment
Il fait venir son notaire et il signe…
Donner tout à un organisme communautaire!!!!


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