Derrière ces montagnes une mer émeraude
Écume en silence les couleurs de l'aube
La houle se penche l'écume se déhanche
Au rythme las du creux de la vague
J'y ai fais naufrage un soir de novembre
Le ciel impoli transpirait la vie
L'écorce de la ville le goût sucré des îles
Le parfum de mes vieux chagrins
La mer morose se pose et j'ose plonger dedans
Mes os mouillés ces eaux troublés tournent dedans
Ses mains de glace m'enlacent hélas mon corps se lasse
L'émeraude aux mille visages c'est la peur qui rode
Entre ces nuages j'entrevois la lave
D'une flamme qui se fane une larme fauve
Je voudrai la garder pouvoir lui chuchoter
La faire danser au creux de ma main
La mer morose se pose et j'ose plonger dedans
Mes os mouillés ces eaux troublés tournent dedans
Ses mains de glace m'enlacent hélas mon corps se lasse
L'émeraude aux mille visages c'est la peur qui rode
Le jour de sauvetage je rentre à la nage
Le vert de la flamme a repris le large
Vers le miroir de l'ivresse ce goût qui nous traverse
Le parfum de nos veux chagrins
La mer morose se pose et j'ose plonger dedans
Mes os mouillés ces eaux troublés tournent dedans
Ses mains de glace m'enlacent hélas mon corps se lasse
L'émeraude aux mille visages c'est la peur qui rode
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