J'vais finir par me rendre fou
J'peux pas m'en foutre de tout
Quand tu m'dis ce qui vaut le coup
Moi j'm'en pète, j'm'en pète
J'fais des insomnies sur internet
Y'a plus d'conneries qui m'interpellent
Y'a plus rien qui est précis
A part la fumée du fespli
Alors je fuis je vais dehors
J'traine la nuit comme un météore
J'me pose des questions à la con
J'attends qu'le béton me réponde
Si tu m'demandes cе que je veux
Jе saurais même pas quoi te dire
Me demande pas ce que je veux
C'est ça l'pire, ça l'pire, ça l'pire
C'est mon univers pas le tiens
J'remets hier à demain
Est-ce que tu t'y perds à ce point ?
C'est ça l'pire, ça l'pire, ça l'pire
C'est ça l'pire
Allongé sur la banquette
Le monde est tout à l'envers
Et le reste je m'en pète
C'est ça l'pire, ça l'pire, ça l'pire
Dans mon monde à moi il y a rien qui fini mal
Si jamais y'a un séisme, bah ça va tasser mon joint
On squatte mon local on boit pas d'eau minéral
Resserre-moi de l'Ice-Tea, je bois ça comme du bon vin
On fait toutes sortes de choses on sait même pas si c'est mal
Je regarde vers l'infini, j'me demande on est combien
Parfois on s'imagine si on était dans l'pire des cas
Est-ce que pour un vrai ami tu pourrais donner ton rein?
Tu t'demandes c'que je deviens, tu t'demandes si j'ai la trouille
Si j'te dis qu'j'ai peur de rien est-ce que tu m'trouveras plus cool ?
On éponge et on soupirs, on s'défonce et on roupille
Trouve des réponses puis on oublie
C'est ça l'pire, c'est ça l'piiire
C'est mon univers pas le tiens
J'remets hier à demain
Est-ce que tu t'y perds à ce point ?
C'est ça l'pire, ça l'pire, ça l'pire
C'est ça l'pire
Allongé sur la banquette
Le monde est tout à l'envers
Et le reste je m'en pète
C'est ça l'pire, ça l'pire, ça l'pire
[Pont x2]
Flemme-flemme des remords à la vingtaine
J'veux mettre de l'or dans la benne
J'aime-j'aime toucher le bord de la scène
Un jour je ferais la mienne
Extrême quand je suis avec ma belle
Quand nos deux corps s'atteignent
Ken-ken comme si c'était la dernière
Pas comme si c'était la première
J'ai écris ces couplets comme un débile le pourrait
Terrible nouvelle, j'me méfie de nous-mêmes
Mes doutes planent, me mitraillent à chaque rase-motte
A 12 grammes je ricane face à la mort
Y'a des jours qui sont bons y'a des jours qui sont bad
J'étais sur mon balcon j'me suis d'mandé pourquoi
J'suis pas si différent des paranoïaques
Aussi vrai qu'j'dis « oignons » après « salade-tomates »
J'suis pas d'humeur à danser le kuduro
Tout ce qui me soule je le coule sous l'eau
Chaque jour c'est un délire tout nouveau
C'est pas moi c'est la vie qu'en fait toujours trop
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