De ce qu’on voit passer
À la fenêtre
Rien de rien
Ne nous semble être
Étranger
Et tout nous vient
Des caténaires
À perte de vue
Un chemin pour faire
Le point
Sur les nues
Et leur train-train
Regarde bien
Ce que tu vois
Car on n’y reviendra pas
Laisser rouler les heures
Sur les rails
Repasser sur les détails
En faisant un effort
On peut voir encore
La vapeur
Des heures désertant
À ne servir à rien
À rester futile
Et passer en grinçant
Devant des plaines inutiles
Et des usines de ciment
Regarde bien
Ce que tu vois
Car on n’y reviendra pas
Au passage s’arrêtent
À notre niveau
Enfants, Citernes
Les yeux montés sur des vélos
De ceux qui ont à faire
De l’autre côté
Regarde bien
Ce que tu vois
Car on n’y reviendra pas
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