Dans les jardins du Luxembourg
Au printemps se promenait
Deux jeunes gens main dans la main
Parmi les arbres lui lui parlait
Des hommes pleins de lointain
D'incertitude et d'espérance
Des hommes pleins de lointain
D'incertitude et d'espérance
Des hommes qui deviennent
Un peu plus loin dans le jardin
Une vieille les yeux chassieux
Mendiait son pain
Tendait la main
Lui, c’est le poète Rainer Maria Rilke
Et c’est une rose qui le fit mourir
Tous les dragons de notre vie
Sont peut être choses sans secours
Et qui n'attendent sue notre amour
Tout en parlant il dégagea
Sa main qui tenait une rose
De la mendiante il s'approcha
Devant la vieille il s'inclina
Sur ses genoux il déposa
La rose avec respect
La vieille ses yeux leva
Baisa sa main puis s'en alla
Et ce jour là plus de mendiant
Lui, c’est le poète Rainer Maria Rilke
Et c’est une rose qui le fit mourir
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