Replié sur moi-même comme un oursin
J'ai du mal à sortir, si j'ai pas pied du petit bassin
Noyé en eaux troubles y a qu'elle qui me fait du bien
Je l'ai dans la peau en tatouage, comme un vaccin
Un truc oppressant un brin psycho-pathétique
Je flippe et dans ma tête ça fait des backflips
Odeur d'hôpital de javel et de médicaments
Le cœur essoré en hypoglycémie de sentiments
Punk jamais à jeun qui comme un junkie
Se frotte se pique aux aléas de la vie
Avec elle je vole je trippe au naturel
Elle est la muse de mes nuits sans sommeil
Je deviens fou furieux affamé fanatique
Je me torture tendrement de tout ton corps de tous tes tics Quand ton corps danse, flâne, crame pour moi Lili
Je crève de tes lèvres à l'abandon à l'agonie
D'une chaleur de fièvre qui me cloue au lit
De tes doux doigts délicats pour moi tu commets des délits Jusqu'aux confins de la folie, de ton infini
Défunt de par ton parfum Lili
Shooté à un truc inconnu je plane à cent milles
Elle court dans mes veines et dilate mes pupilles
Je ne vois qu'elle je me soustrais c'est l’addition d'addiction Une division une fraction dans ma tête en ébullition
Je suis en manque me calme et me came de toi
Excité en extase d'ecstasy j'en reste pantois
J'hallucine l'endorphine est notre morphine
Comment fais-tu pour chasser si bien mon spleen ?
C'est un truc sensuel insidieux un zeste sexuel
Qui s'immisce qui susurre à ton oreille
Te rend fou esclave de son goût de miel
Qui te retourne comme une crêpe et te drope au 7e ciel
Je deviens fou furieux affamé fanatique
Je me torture tendrement de tout ton corps de tous tes tics Quand ton corps danse, flâne, crame pour moi Lili
Je crève de tes lèvres à l'abandon à l'agonie
D'une chaleur de fièvre qui me cloue au lit
De tes doux doigts délicats pour moi tu commets des délits Jusqu'aux confins de la folie, de ton infini
Défunt de par ton parfum Lili
Je lègue toute mon âme et mon corps à l'insouciance
À ta beauté parfaite au charme de tes hanches
Je visite les labyrinthes de tes jardins secrets
Y cache des petits trésors bien enfouis enterrés
Jamais on ne se désintoxique de tes bras
Jamais on ne s'overdose de toi
On s'enivre simplement à chaque fois
D'un nectar divin du vin des rois
J'espère ne jamais me réveiller
De ce rêve si vrai... De ce rêve éveillé
Je suis le papillon qui dans ton ventre butine
Sniffant le bonheur à tes côtés comme un rail de cocaïne
Je deviens fou furieux affamé fanatique
Je me torture tendrement de tout ton corps de tous tes tics Quand ton corps danse, flâne, crame pour moi Lili
Je crève de tes lèvres à l'abandon à l'agonie
D'une chaleur de fièvre qui me cloue au lit
De tes doux doigts délicats pour moi tu commets des délits Jusqu'aux confins de la folie, de ton infini
Défunt de par ton parfum Lili
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