Me voilà la joue collée
Sur la vitre ensoleillée
Tu sais que même s'il pleuvait
Je braverais tous les orages
T'as cru que j'allais me noyer
Dans le grains du sablier
Ce matin, j'ai tout cassé
Pour éviter le naufrage
Mes nerfs n'ont rien de l'acier
Pourtant je viens te parler
Ça fait longtemps, longtemps
Que je me tais longtemps, longtemps
Que je retiens ma vérité
Je compte les heures, les gens
Mais qu'est-ce que j'attends
Longtemps, longtemps
Que je me tais longtemps, longtemps
Que je suis seule là sur un banc
Arracher la rose des vents
Mais qu'est-ce que j'attends
Des larmes aux yeux peuvent perler
Ça ne gêne pas pour parler
J'ai tant de choses à balancer
N'ose même pas me dire sois sage
Des ailes poussent dans mon dos
Moi qui soulève un fardeau
Je lirai ma feuille tout de go
Tant pis si j'fais des ravages
Tu peux rougir, tu peux rire
Mais tu ne peux pas me fuir
Ça fait longtemps, longtemps
Que je me tais longtemps, longtemps
Que je retiens ma vérité
Je compte les heures, les gens
Mais qu'est-ce que j'attends
Longtemps, longtemps
Que je me tais longtemps, longtemps
Que je rumine seule sur un banc
Arracher la rose des vents
Mais qu'est-ce que j'attends
Qu'est-ce que j'attends
Non mais qu'est-ce que j'attends
Non mais qu'est-ce que j'attends
Longtemps, longtemps
Que je me tais longtemps, longtemps
Que je retiens ma vérité
Je compte les heures, les gens
Mais qu'est-ce que j'attends
Longtemps, longtemps
Longtemps, longtemps
Longtemps, longtemps
Mais qu'est-ce que j'attends
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