Accrochée aux rochers qui surplombent la mer
Écrasée de soleil dans le jour finissant
Elle se dresse encore, dévorée par le sel et le temps
Entre ces vieilles pierres où dansent les herbes folles
Dans l’odeur de pinède et d’anis mêlés
Faut voir les hirondelles y suspendre leur vol en été
À ces murs fissurés, combien de souvenirs
À ce sombre palais, que de jeux défendus
C’est entre chien et loup que nous aimions venir inconnus
Nos plongeons périlleux d’oiseaux libres et sauvages
Et nos chasses sanglantes dans les grands escaliers
Nous étions des pirates l’espace d’un mirage, d’un été
La fraicheur d’un grenier pour cacher nos caresses
Et nos jeux délurés derrière les volets clos
À dessiner du doigt ces longues arabesques sur ta peau
Combien d’enfants rêveurs refusant de grandir
Combien de mousquetaires et de contrebandiers
Combiens d’amours naissantes viennent encore s’y blottir, en été
Accrochée aux rochers qui jonchent ma mémoire
Elle veille nos souvenirs dans le jour finissant
Quand je passe par là j’aime à nous y revoir, un instant…
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