Je suis un méchant qui s'ignore, un teigneux qui faisait le mort
Dont la colère est rabattue, à peine juste entretenue
Sans trop savoir qui d'elle ou moi, dirige vraiment les débats
Oui désormais j'en fais l'état, pour donner du sens au combat
Et quand l'ombre d'un arbre me surprend
Non je n'ai plus peur des serpents
Et quand l'ombre d'un arbre me surprend
Non je n'ai plus peur des serpents
Il n'y a rien d'autre faire, s'exposer, proposer
Prendre le risque d'être touché
Tu peux parler tant que tu veux
Monter une bande, recruter des gars
Renforcer tes défenses
Tu auras toujours besoin des gens
Mais personne ne pourra rien pour toi
Et tu ne pourras rien pour personne
Je parle avec mon ventre, avec ma tête
Et à l'arrière de ma tête c'est certain
Tu peux de longues ???
Ce que je dis, je le fais
Et ce que je fais je le dis
Tout s'imbrique et s'alimente
Je m'croyais tant être ???
Rien n'm'y confine, rien n'm'y condamne
Si je ne risque rien, je n'vis pas
Et comme je veux vivre
Je suis un méchant qui s'ignore, un teigneux qui faisait le mort
Dont la colère est rabattue, à peine juste entretenue
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