Il déambulait seul, sur les bords d'un ruisseau
C'était la fin du jour, tout devenait tranquille
Dans le ciel rouge et noir passait un pauvre oiseau
Qui s'enfuyait au loin des faubourgs de la ville…
Poète, il demeurait dans ce quartier désert
Où le temps n'avait pu changer la moindre chose
Dans le petit jardin fleurissait une rose
Que semblait épargner la froideur de l'hiver
Il monta l'escalier, pénétra dans la chambre
Et soudain dans son cœur une voix s'éveilla
C'était la voix du vent, celle de fin décembre
Qui revenait de loin pour évoquer tout bas
Des histoires d'antan, des histoires très anciennes
Que murmuraient entre eux les vieux rideaux fermés.
L'enchantement planait derrière les persiennes
Quand ce refrain naquit en ce lieu bien-aimé.
Laisse courir tes doigts sur le piano
Laisse venir à toi les airs nouveaux,
Accueille comme une amie
Quelque tendre harmonie
Pour la chérir bientôt
Avec des mots…
Laisse courir encore comme autrefois
Couraient sur un beau corps tes jeunes doigts…
Ajoute une émotion
Un éclair de passion
Laisse courir tes doigts sur ta chanson.
Laisse courir tes doigts sur le piano
Laisse venir à toi les airs nouveaux
Accueille comme une amie
Quelque tendre harmonie
Pour la chérir bientôt
Avec des mots…
Laisse courir encore comme autrefois
Couraient sur un beau corps tes jeunes doigts…
Ajoute une émotion
Un éclair de passion
Laisse courir tes doigts sur ta chanson
Éternise l'instant,
Passager clandestin,
Laisse courir le temps
Sur ton destin.
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