Le divin Berger des monts de Phrygie
Goûte, les yeux clos, l'éternel sommeil ;
Et de son beau corps, dans l'herbe rougie,
Coule un sang vermeil.
En boucles de lin, sur la pâle joue
Qu'enviaient les fruits honneur des vergers,
Tombent, du réseau pourpré qui les noue,
Ses cheveux légers.
Voici Kythèrè, l'Amante immortelle,
Qui gémit et pleure auprès du Bouvier.
Les Eros chasseurs tiennent devant elle
Le noir Sanglier ;
Lui, pour expier d'amères offenses,
D'un autel qui fume attisant le feu,
Consume et punit ses blanches défenses
D'avoir fait un Dieu.
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