Vous savez tous qu’autrefois,
Au Japon comme en France,
Le trou du cul avec le con,
Vivaient d’intelligence.
Voulez-vous savoir la raison,
La faridondaine, la faridondon,
Qui les a rendus ennemis, biribi,
A la façon de Barbari, mon ami.
Le trou du cul, plein de fierté,
Disait dans son language :
"Foutras-tu toujours sous mon nez
Et dans mon voisinage ?
Comme toi ne suis-je pas bon,
A recevoir aussi le vit, biribi"...
En entendant ceci, du con,
Grande fut sa colère.
Il en supprima, dit-on,
Les règles ordinaires :
"Tais-toi", dit-il, "foutu cochon,
Tu n’es bon qu’à salir le vit, biribi"...
"C’est bien toi", reprit le cul,
"de parler d’immondices,
Du moins, on ne m’a jamais vu
Foutre la chaude pisse,
Toujours couvert de morpions,
T’as souvent la vérole aussi, biribi"...
A ce moment survint un vit,
De superbe encolure.
Il était, ma foi, fort bien mis,
Et de fort belle tournure ;
"Paix, dit-il, taisez-vous donc,
Vous faites beaucoup de bruit, biribi"...
Tout d’abord, il entra au con,
Qu’il trouva un peu large,
Puis dans le trou du cul, sans façon,
Par trois fois il décharge.
"Hé ! Hé ! Dit-il, taisez-vous donc,
Plus c’est étroit, plus on jouit, biribi"...
A cet arrêt, si bien, pourtant,
Le con bava de rage,
Et le trou du cul triomphant
Fit un sacré tapage.
Par trois fois, il pète sur le con,
Lui disant : "ton règne est fini, biribi"...
Le bougre, avait ma foi raison,
Je le dis sans mystère
Pour foutre, il n’est qu’un trou de bon :
C’est le trou de derrière.
Souple, nerveux et très profond,
Dieu pour le vit, exprès le fit, biribi ...
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