1.
Trônant dans l'étalage
Au milieu des pantins,
Et causant des ravages
Dans les cœurs féminins ;
En très grande tenue,
Aussi beau qu'Apollon,
Et regardant la rue
De sa boîte en carton
R.
C'était un joli p'tit soldat d'bois,
Plus fier et plus chamarré qu'un roi,
À rendre jaloux, crénom de nom,
Un régiment d'soldats d'plomb.
Chaque jour devant le magasin,
En voyant son chic et son maintien,
Tous les gens sur lui se retournaient.
Disant :
Comme il est bien fait !
Et dans la vitrine,
Les poupées ses voisines
Pour le rendre amoureux,
Faisaient en vain les doux yeux.
Insensible, le p'tit soldat d'bois,
Se laissait admirer sans émoi,
Et chacune disait malgré soi :
"Quel dommag' qu'il soit en bois !"
2.
Mais malgré l'apparence
Son pauvre cœur battait,
Et parfois en silence,
Tout bas il soupirait ;
Car il avait une âme,
Et souvent il rêvait
Quand une jolie femme,
En passant souriait.
R.
C'était un joli p'tit soldat d'bois,
Plus fier et plus chamarré qu'un roi,
À rendre jaloux, crénom de nom,
Un régiment d'soldats d'plomb.
Chaque jour devant le magasin,
En voyant son chic et son maintien,
Tous les gens sur lui se retournaient.
Disant :
Comme il est bien fait !
Et dans la vitrine,
Les poupées ses voisines
Pour le rendre amoureux,
Faisaient en vain les doux yeux.
Et le pauvre petit soldat d'bois,
L'âme et le cœur tout emplis d'émoi,
En les voyant pensait malgré soi :
Ah ! quel dommag' d'être en bois.
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