[Rafka]
C’est déjà perdu d’avance, si j’me dis : "Allez, j’me fiche qu'on coule"
Ça m’servirait à quoi d’porter c’maillot à l'éfigie d’mon groupe ?
J’me penche sur ma vie tant qu'mes dorsaux le peuvent
Moi, dans l’rap, c’est comme toi devant un morceau d'boeuf
Au fond, j’l’affirme, j’me fous de c’que tu penses des rappeurs
Chaque rimes, comme les idées, fument et y'a qu'celui qui l’sait qui prend des vapeurs
Je planche mes phases et ça fait taffer l’encéphale
Évitant qu'j'dérape, c’qui aurait été l’cas sans ces valeurs
Trop d’téléchargements, car trop d'CDs crades ne vendent pas
Faudrait que j’passe devant, j’suis obsédé par le temps
J’parle à toi, pas aux charlatans, ni ceux qui flairent la tune
Faut qu'notre pe-ra' dure, le sque-d' : beaucoup de gars l’attendent
Cette espèce ne respecte plus, y’a des tas d’mecs bizarres
Qui règlent leurs affaires de merde, même avec des armes
Pour les gens, dur d'être zen face aux conflits
Au lieu de lutter, s’taisent, de nos jours, tout est spéc'
Facile de douter d’soi, d’accepter toutes excuses
C’qui nous exclut, j’crois qu'c'est l’fait de lutter pour l’espoir
Qu'on galère, c’est qu'on vous laisse croire
On s’tape pas l’affiche, on vise le haut, car c’est là où on voudrait s’voir
J’écris tous les soirs, c’est ma thérapie, ma Thalasso
Monter le son : ma seule issue sans me lasser, j’rappe à ma sauce
J'serai jamais sur le trône, j'serai toujours mal assis, pas mollasson
Et, si on tire dans l’tas, c’est p't-être parce que c’est toi la cible
[Rafka]
A force qu'on t'tte-je' des fleurs, tu resteras aux ras des pâquerettes
On rappe, on rame, on craint qu'on puisse contracter la crève
Pour une côte à un contre un, dis moi, combien vont parier ta perte ?
Faut que t'ais peur, que tu penses qu'on veuille condamner ta quête
(x2)
[7M]
J’aime l’art, la peinture et la littérature
J’aime la nature, contempler la nuit et la lune
J’aime écouter Brel, car il savait manier la plume
Mais j’aime surtout quand une pute me suce pour me vider la burne
Nos paroles sont crues alors nos carottes sont cuites
J’influence les gosses, mais les parents sont pires
C’est pas moi qui, chaque samedi, fait garder ma fille
Pour aller baiser tranquille dans des clubs sado-masochistes
Dans les clips, c’est Pussycat Dolls et Jennifer Lopez
Chez nous, les filles, c’est Pussycats molles et Jennifer l’obèse
Je copie personne, oublie Boulbi, oublie Booba
Eh les enfants ! J’ai mis du shit dans le gloubiboulga
Si tes rimes sont classées X, moi, je suis Larry Flint
Dangereux comme Dutroux déguisé en Casimir
Si tu me prends pour un clown voulant créer la polémique
C’est que ton Q.I. est moins haut que mon taux d’alcoolémie
[Rafka]
A force qu'on t'tte-je' des fleurs, tu resteras aux ras des pâquerettes
On rappe, on rame, on craint qu'on puisse contracter la crève
Pour une côte à un contre un, dis moi, combien vont parier ta perte ?
Faut que t'ais peur, que tu penses qu'on veuille condamner ta quête
(x2)
[Kesti]
Tout ce qu'on peut pas dire, on pense à l’écrire
Pire : tout ce qu'on peut pas faire, on pense à l’offrir
Peur de ce que l’on réfère, frime, pleure, la vie s’enferme
Dans une fine forme de mise en terre, une petite fleur de chrysanthème
Tout ce qu'est inutile, on pense à le détruire
Nos cœurs sont de l’argile que l’on peut pétrir
Sans contrepèterie, je suis de ceux qu'on trop écrit
Crois pas qu'on pompe, on trime, on contribue aux tueries
Pour ceux qu'ont pas compris : ou tu trébuches ou tu mûris
Un avenir pourri ne serait pas très juste
J’irai jusqu'à dire : "Si tu présumes, tu préjuges
Pire : si tu résumes mon style, tu finis en légume"
Fruit de ma passion, mon rap n’a pas de pépin
Je sors ce que je sais et pas ma science sur ce papier peint
Triste époque qui brise mes potes, c’est plus l’espoir mais la tise qu'épaule
Les petits se dégomment et j’vois le vice des Hommes
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