Nous sommes pris dans les filets des araignées du large
Gardez vos masques nucléaires
Horizons prometteurs
Tout s’élargit à la mesure de vos sourcils
Gouffres des nuits
Et vous terre, tendez vos épaules
Pour ces chutes prévisibles
Qui brisent les frontons, les parthénons, les symphonies
Des squelettes aux os consacrés
Des destins noués d’avance d’avance d’avance
Qu’importe alors notre parenthèse
Qu’importe alors notre parenthèse
Pour des lendemains
Soi-disant meilleurs
Chercher ce qu’il y a plus loin
Sur la route dans son cœur
Chercher à saisir ce qu’on trouve
Chercher ce qu’il y a plus loin
Sur la route dans son cœur
Chercher à saisir ce qu’on trouve
L’apparent ciment du monde
Avec ses continents aux os disloqués
Ses mers inépuisables de sel et de mépris
Conquérants, soldats, marins, marchands, prêtres et bourreaux
Dans leur ombre vit le laboureur
Le sanglier de la foret
L’apparence les encercles tous
De boucliers d’or, chaines, chainons ou boulets de misère
Tout sera mêlé, brassé jusqu’à l’écroulement final devant les torches d’univers
Qu’importe alors notre parenthèse
Qu’importe alors notre parenthèse
Pour des lendemains
Soi-disant meilleurs
Chercher ce qu’il y a plus loin
Sur la route dans son cœur
Chercher à saisir ce qu’on trouve
Chercher ce qu’il y a plus loin
Sur la route dans son cœur
Chercher à saisir ce qu’on trouve
Et votre parenthèse à vous génération savante
Gonflée d’orgueil
Elle sautera comme un bouchon
En fin de soirée fiévreuse
L’écume au bord de la déchirure
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