Voyez, enfants, voyez comme à fondre sur nous
Elle est vive, cette parole de l’oracle
Jadis envoyée par les dieux,
Elle qui prédisait qu’au bout de douze années,
Le fils de Zeus verrait le terme de ses épreuves.
Comment celui qui ne voit plus la lumière
Verrait-il un autre soleil se lever,
Comment verrait-il un autre soleil se lever,
Lui que poursuit l’ombre affreuse de l’Hydre.
Sans doute Déjanire gémit-elle aujourd’hui sur cela,
Sans doute répend-elle à flots
La rosée tendre de ses larmes
Alors que le destin en marche lui dévoile
L’immensité du désastre.
Un mal envahit Héraclès, grands dieux, un mal
Tel que jamais
Ce héros n’eut à en subir de plus pitoyable !
Ah, pointe noire de la lance de guerre,
Ah, pointe noire de la lance de guerre,
Qui des remparts d’Oechalie
Ramena l’épouse captive !
Et c’est Cypris, ta servante en secret,
Qui est l’auteur de tout cela.
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