[Benjamin Epps]
Mon équipe fait pas dans la droiture, chez l'concessionnaire
Rival, il finit comme Queen Latifah dans l'Prix à payer : quarante-cinq balles dans la voiture (prrraa)
On est pudique, y a qu'Michael qui s'touche les couilles en public (yih-ih)
Autobahn, il paraît qu't'es le plus vif mais, j'peux te garantir, j'partirai l'dernier, t'iras plus vite (prrraa)
Sans les grosses lèvres, concu' fait la team comme John Terry
J'suis comme Kery, sans les grosses lèvres, j'ai craché la quête chez le corniaud, frapper dans la fesse, c'est du L
Et c'est du porno, faudra v'nir me chercher j'suis Epps bigorneau, givrer (hein)
J'suis un rimeur (hein), crache sur les seize mais, mon truc, ce n'est pas pour vous livrer, pas pour les mineurs (woh)
J'ai un ventre flasque, j'lui ai dit qu'le plus important c'est qu'elle roule en Mercedes Benz
C'est la grande classe, et mon album est au top quand tu finis dans les ventes flashs
On est là (woh), iconique (woh), j'ai ché-lâ (woh), j'suis Sonic (woh)
C'est l'impérialisme du phallus (let's go), t'es sur mon terrain, c'est un talus (hein)
Fantômes d'esclaves sur le port du Havre, mes négros sont cosy dans l'Nord
Là pour les bouchées, les dollars, donc fuck être un président, si j'fais pas d'président mort
[Benjamin Epps]
J'ai du stock dans le spot, y a qu'la muerte qui me stoppe
Sur la ligne de despote, tant qu'y a l'cerveau, y a aucune escorte
[Lino]
(Aucune escorte)
Vous faites chier
Yes
Tch-tch, écoute
[Lino]
Très haut dans leurs tops sans percocet, loin du diable du rite écossais
J'ai mendié avec du plomb dans les gants d'boxe, la guerre est mondiale dans c'grand box
C'est mon procès, j'viens sans baveux, seul un gros son peut m'arracher des aveux
C'est trop sombre, j'chope un graff' au prix d'un Monet, j'me suis racheté une conduite, j'ai pris une arme avec la monnaie
Sale Africain comme le port de Nantes ; nous, on assassine, eux, ils commentent
On les fascine mais, être encore en circuit, mon seul délit ; passés de l'ère des Big à celle des Lil
Pourquoi ? Parce que ; ici, on est plein à vouloir t'faire, tu fais l'vagin, j'fais la queue
Enragé mais pas que, j'ai le cœur dans l'caleçon, j'veux m'arracher dans un huit cents canassons
Ici, c'est plein d'sluts, il m'reste des punchlines de l'époque où y avait pas d'punchline
Comme prisonnier dans la salle des coffres, rendez-nous Takeoff, prenez 6ix9ine
On est d'l'étoffe de ceux qui mettent l'ordre, pas eu d'argent dans la bouche donc on y met d'l'or
Mutant, X-man, j'kick cicatrices apparentes, bien d'être rebelle à vingt ans, nécessaire à quarante
Plus c'est gros, plus ça rentre, et c'est d'nous qu'on doute ; on est quatre sur l'beat, Nègre averti compte double
T'es loin du compte si c'est moi qu't'imites ; ici, les poings n'se lèvent plus comme des bêtes timides
[Lino]
J'ai du stock dans le spot, y a qu'la muerte qui me stoppe
Sur la ligne de despote, tant qu'y a l'cerveau, y a aucune escorte
[Benjamin Epps]
J'ai du stock dans le spot, y a qu'la muerte qui me stoppe
Sur la ligne de despote, tant qu'y a l'cerveau, y a aucune escorte (Aucune escorte)
[ Benjamin Epps]
- L'autre jour, y a une dame qui me dit : "Mais, monsieur, pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'vous êtes violent ?"
J'lui dis : "Mais madame, j'suis pas violent, c'que j'dis dans mes raps, c'est pas d'la violence. Le monde est violent, dehors c'est violent."
- Moi, j'discutais avec une femme aussi, la dernière fois...
- Nan, nan, écoute !
- Ouais, vas-y...
- J'lui dis : "Dehors, c'est violent" et, là, elle m'répond : "Oui, mais c'est quand même violent, c'que vous dites..."
J'lui dis : "Non, madame, non, ce n'est pas violent. J'décris une réalité. Alors p't-être que ma réalité ne vous plaît pas, parce que, ma réalité, c'est pas votre réalité. Mais, là d'où j'viens, c'est violent. J'veux dire, les gens n'ont pas à manger, les gens doivent faire des kilomètres pour avoir de l'eau. C'est ça, ma réalité, et elle est violente. Alors, elle est pas égale à une arme à feu ou à une guerre, mais c'est en quelque sorte une guerre sociale", tu vois ?
Et, ça, elle n'comprenait pas. Parce que les gens sont déconnectés d'la réalité. Et, nous, on vit avec cette violence là au quotidien, t'as vu ? Et, nous, ça nous met la pression. On a, on a la pression, c'est-à-dire qu'on vit avec la pression sur nos épaules, tu vois ? Et, eux, ils comprennent pas...
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