Soledad tu sonnes comme un prénom
T’aimes trop bloquer le chrono, on a foiré nos pronos
L’absence de tous crée ta présence t’es belle quand tu t’imposes pas
T’aimes les fumeurs de zbars, t’es pas loin quand ma prose passe
T’aimes poser des questions auxquelles j’peux pas répondre
Tu prends mon palpitant et lui fait faire du parapente
J’te dis souvent « tout ça n’a pas de rapport »
Allez barre toi, cette fois ce que j’ai, je ne vais pas le perdre, pas la peine
Pour toi l’amour c’est de la branlette donc ceux qui te fuient comprend les
On se sépare toi sans se faire aider, sans se contrôler
Soledad, y’a ceux qui t’aiment et ceux qu’ont pas le choix
T’as un ptit nom qui sonne joyeux mais t’apportes pas de joie
L’ami de l’artiste et le cauchemar du bonhomme
Quelque part entre les portes de l’enfer et la clé du bonheur
La maîtresse du poète, l’ennemi du père de famille
Souvent tu renais de nos cendres…une sorte de Phoenix
T’aimes les ptites maisons dans la prairie, les buildings d’la grande ville
Tu te fais du mal, normal, tu marches qu’à l’envie
Si j’suis seul c’est que t’es là, t’es pas une bière t’es une Stella
T’as plus de goût, allez je m’arrache, faut pas rester là, détestez là
Tu rends chaque note de piano monotone
Avec toi mon hiver a la gueule de mon automne
On te cherche autant qu’on te fuit
Tu n’es belle que quand on te choisit
Tu rends hésitants mes pas de danse
Soledad est moche pourtant on tape dedans
Une amie qui nous veut du mal
Qui envoie des clients à Mireille Dumas
Une apatride qui se sent chez elle partout
Qui ne ferme pas la porte en partant
On te cherche autant qu’on te fuit
Tu n’es belle que quand on te choisit….Soledad
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