Au p’tit matin de ma destinée, le p’tit déjeuner est passé
Comment se profile ma journée, est-ce que les copains vont passer ?
Y a des Indiens à décimer, des rêves de gosses à dessiner.
Je mets mes rêves de gosses de côté, car voici le mois de mai.
Le mois de mes examens, trace le chemin du mois suivant
De moi suivant le résultat, de moi demain, du mois de juin
Mais le temps passe, les rêves s’entassent, censurés par l’éducation
Dans une geôle, une prison, la camisole de la raison.
Et comment gérer mon été, des rêves d’enfants à vivre enfin
Le bronzage du chômage ou la pâleur du labeur
Car je prépare mon automne, à la fin août, l’orage tonne.
Fin d’année, bénite ou damnée, il n’est pas l’heure du bilan
À peine fêté le Nouvel An, voilà déjà qu’on se projette
Nos rêves d’argent au premier plan, nos rêves d’enfant aux oubliettes
Mais le temps passe, les rêves s’entassent, censurés par nos ambitions
Dans une geôle, une prison, la camisole de la raison.
À peine mûrit la jeunesse, que déjà fleurit la vieillesse
Dès maintenant, notre quotidien ne sert qu’à préparer la fin.
Rien que des projets à long terme, des rêves de gosses que l’on enferme.
Puis quand la mort nous rattrape et que nos corps nous échappent
On lègue aux enfants nos acquis, un trésor qu’on leur offre.
En leur donnant les clés du coffre, pour qu’ils enferment leurs rêves de gosses.
Mais le temps passe, les rêves s’entassent, censurés par la reddition
Dans une geôle, une prison, la came isole de la raison.
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