Mademoiselle, elle, s'en va, décolle
Les yeux ouvert sous des paupières
Paravent surlignés de Khôl
Qui séparent les larmes des rivières
Mademoiselle, elle, s'en va, décolle
Il fait chaud la nuit, il fait froid
Mais jamais tiède, mais jamais doux
Y'a des bourrasques, des calmes plats
Dans ses pensées, tout se découd
Les longs silences, ça lance beaucoup
Les bruits, ça lasse, ça la secoue
Elle imagine des Argentines
Et des amours désargentées
Et ses valises, malles et cantines
Dans la soute au fond du Laté
Mademoiselle, elle, se barre, s'envole
Sur le sofa de ses dentelles
Elle se sent grave, libre et frivole
Derrière les vitres de l'hôtel
Mademoiselle, elle, se barre, s'envole
Il est loin le jour, il est près
Du crépuscule en briques roses
A l'aube des chairs flasques imbibées
De ce Bogart bourbon "four roses"
Les long silences, ça lance des laisses
Les nuit salaces, ça laisse des traces
Elle imagine des Argentines
Et des amours désargentées
Et ses valises, malles et cantines
Dans la soute au fond du Laté
Elle imagine des Argentines
Et des amours désargentées
Des enfants qui chantent des comptines
Dans un ranch au fond de l'été
Mademoiselle, elle, s'enfuit, s'enrôle
Dans des légions d'histoire à l'eau
Etre en chair, tout coeur mais sans rôle
C'est pas tous les jours rigolo
Les longs silences, ça laisse des traces
Les bruits salaces, ça lasse hélas
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)