Je sais pas écrire le vendredi soir
C'est le jour où on force la nuit
A nous faire ses yeux de "Je vais rentrer tard"
De "J'aime trop ma vie"
Je sais pas écrire le vendredi soir
Y'a trop de monde en terrasse
Pour remplir des pages et des pages de noir
Quand l'amour les remplace
Ce jour où les mains entremêlement
Où on s'habille, où on maquille
Tous nos sourires de jolie dentelle
Pour faire partir les coeurs en vrille
Ouvre tes ailes
Paris ma belle
Je sais plus quoi dire quand le pouls des gens
Frappe si fort et pourtant
Coule la Seine
Où s'ouvrent tes veines
Je sais plus quoi dire
Quand tes battements frappent si fort
Et puis trop lentement
Trop lentement
Je sais pas écrire le vendredi soir
J'ai laissé l'encre à la maison
Quand les trottoirs servent de buvard
Il faut savoir ranger ses crayons
Je sais pas écrire le vendredi soir
C'est le jour où tous les rires sont prêts à s'envoler
A la moindre brève de comptoir
Je préfère sortir, c'est pas un jour où faut se coucher
Ce jour où le vin nous enivre
A vivre comme si c'était la dernière heure
Pour se sentir encore un peu libre
De ne pas croire qu'un jour on meurt
Ouvre tes ailes
Paris ma belle
Je sais plus quoi dire quand le pouls des gens
Frappe si fort et pourtant
Coule la Seine
Où s'ouvrent tes veines
Je sais plus quoi dire
Quand tes battements frappent si fort
Et puis trop lentement
Je sais pas écrire le vendredi soir
C'est le jour où tous les yeux s'allument
Je sais plus quoi dire et j'arrive pas à croire
Qu'on vient de faire tomber la lune
Ouvre tes ailes
Paris ma belle
On veut sentir encore tes battements
Frapper si fort, si fort
Ouvre grand tes ailes
Que haut dans le ciel
On sente encore, encore tes battements
Frapper si fort
Portés par le vent
Portés par le vent
Portés par le vent
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