Jamais la brise dans ses lointains voyages
N'a vu souffrir un aussi beau visage ;
Elle s'est éprise comme moi au passage
De ce sourire et son triste message
Si les astres s'effacent sous ses sanglots de peur,
Si le noir a pris place dans le fond de son cœur,
C'est que le monde est un tombeau de peine
Et qu'il s'effondre en lambeaux de haine.
Pour moi ses larmes sont des perles de mort,
Autant de lames qui me percent le corps ;
Il n'est pas d'armes pour survivre le sort
Qui noie les âmes sous des mers de remords.
Que la nuit semblait belle aux lueurs du printemps,
Sous la forêt nouvelle arrosée par le vent,
Mais que la nuit était laide pourtant
Sous les affres du ciel, arrosées de son sang
Et sur un lit de pétales et de fleurs,
Elle s'endormit vers des parfums meilleurs.
On disait que l'aube est un désir
Qui s'éloigne sans jamais revenir ;
On disait qu'ensemble on peut mourir,
Que nos rêves n'avaient pas d'avenir,
Que demain n'avait rien que le sombre refrain des soupirs.
Et l'aube était prête à venir
Quand les ombres ont figé son sourire ;
Seule, elle s'est laissée cueillir,
Même mes pleurs n'ont su la retenir.
Et demain n'a plus rien que de tristes dessins à m'offrir,
Et demain n'est plus rien qu'une nuit de chagrin qui
s'étire.
Depuis la brise plus jamais ne se lève,
Depuis le noir ne connaît plus de trêve ;
Et je m'épuise à façonner des rêves
Où elle s'égare dans des images trop brèves.
Elle sait montrer aux fleurs à parfumer le vent,
Inventer des couleurs aux matins du printemps ;
Et son sourire défie l'astre du jour :
Elle peut apprendre aux anges l'innocence et l'amour.
Pour la revoir, je n'ai plus qu'un recours :
Fermer les yeux et partir à mon tour.
On disait que l'aube est un désir
Qui s'éloigne sans jamais revenir.
On disait qu'ensemble on peut mourir,
Que nos rêves n'avaient pas d'avenir,
Que demain n'avait rien que le sombre refrain des soupirs.
Et l'aube était prête à venir,
Quand les ombres ont figé son sourire.
Seule, elle s'est laissée cueillir,
Même mes pleurs n'ont su la retenir.
Et demain ne peut rien que m'empêcher en vain de m'enfuir,
De m'éteindre à la fin sur ce qui n'est plus qu'un
souvenir :
Celui d'un sourire au creux de mes mains (x2),
J'avais son sourire au creux de mes mains.
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