Dans nos yeux
Adrien pour la Odd Skool, je vais tout vous dire qu’on se haïsse bien, et surtout qu’on connaisse les raisons pour. Tous fautifs, mais il faut bien un mandataire, un putain de bouc émissaire alors écoutez bien. Tout le monde à terre, ce soir on célèbre l’Amour, celui dont vous avez peur, celui dont vous ignorez tout. Tout le monde à terre, frères et sœurs. Veuillez inspirer un grand coup et cessez d’espérer ce jour, essuyez votre joue. Enfonçons les portes closes pendant que les autres jouent. On en parlait l’autre jour, on a tous peur d’être seul, mais on ne sait pas vivre entre nous. Range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libre, que la faim nous câline, que la folie nous anime. Alors ouvre ta valise, déballe et étale tout, avant que la source ne se tarisse, prend acte qu’1 = tout
Cessez d’espérer ce jour, essuyez votre joue, enfonçons les porte closes pendant que les autres jouent, range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libres, génération de fous nourrie aux oranges mécaniques Cessez d’espérer ce jour, essuyez votre joue, enfonçons les porte closes pendant que les autres jouent, range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libres, génération de fous nourrie aux oranges mécaniques
Je sais bien ce qu’il y a dans vos regards même si vous le cachez bien, tout ce que je vous rebalance à la gueule c’est ce que vous me crachez. Tous mes affres sont les vôtres et vous ne le savez que trop bien, toutes les roses sont celles que vous arrachez. Moi j’ai trop faim pour vous suivre dans votre réalité, trop faim pour vous fuir vous et ce que vous salissez. Vous savez bien ce qu’on a à faire et que vous faillissez, et quand vous trahissez vos frères, c’est vous que vous haïssez. On manque de courage, on savoure des vies pathétiques, peu de place pour l’entourage si on n’en tire pas bénéfice, si nos relations sont pourraves, c’est celles que l’on mérites. Etre moins seul, ça nous soulage mais ça n’empêche pas qu’on soit vide, n’est-ce pas ? Voilà ce qu’on a choisi, ce à quoi on aspire, ce qui nous séduit c’est d’être assis à contempler ce que l’on détruit, c’est trop facile de faire les juges, fascinés par notre petit monde, on prend racine dans l’impassibilité noire qui nous inonde
Cessez d’espérer ce jour, essuyez votre joue, enfonçons les porte closes pendant que les autres jouent, range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libres, génération de fous nourrie aux oranges mécaniques Cessez d’espérer ce jour, essuyez votre joue, enfonçons les porte closes pendant que les autres jouent, range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libres, génération de fous nourrie aux oranges mécaniques
On porte peu d’égard ç ce qu’il se passe autour de nous. Plus grand-chose dans nos regards, on garde tout pour nous. Ouais, on se garde de partager nos états d’âmes, nos joies et nos larmes, on peine à s’attarder sur la vie de nos semblables. Je te demande comment ça va mais en fait j’en ai est rien à foutre, je m’intéresse à toi uniquement quand je m’essouffle. Voilà à quoi se résume ce que vous appelez société, on n’est plus lié par l’amour mais pour la satiété. Assied toi la mon frère, qu’on fasse le point sur ce que nous sommes et ce qui nous rapproche, observons ce à quoi on s’accroche. C’est ça qu’on veut frère ? C’est ça qu’on veut ? Evoluer dans une mini sphère et le reste compte peu, un putain de monde froid et plus rien dans nos yeux. Un putain de monde froid et plus rien dans nos yeux. Cessez d’espérer ce jour.
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