J’ai bien appris, grand merci
A lacer mes souliers
Imaginant qu’un jour j’irai loin
Sans connaître de frontière
Au vent courent les lendemains
Sur la terre
Sur la terre
Moi comme le vent, sifflant criant
Je parcourrai ses contrées
Ignorant un peu le temps
Pour respirer me nourrir
Chanter danser et rire
Comme le vent
Comme le vent
Un beau matin mine de rien
Sur le chemin m’a retrouvé(e)
Une âme à la voix douce
Qui se mit à chanter :
« - Lève tes yeux vers le ciel
Vers le ciel »
Moi enfant justement méfiant
Je ne vois dans le ciel que fidèle
L’oiseau bleu de l’amour
Témoin de vos guerres
Il rougit la couleur de la mer
Des hommes je connais ce jeu
Celui du feu
Celui du feu
Sous le ciel de midi
J’ai trouvé des bras amis
Nous, on cherchera pas nos tares
On s’amusera jusqu’au soir
Toi mon ami tu le sais bien
A nous de construire nos lendemains
Disparaît l’innocence
Mais pas l’errance
Le ciel lui s’est couvert
Et reçoit à bras ouverts
De la nuit l’offense
De la nuit l’enfance
Un beau matin mine de rien
Sur le chemin m’a retrouvé(e)
Une âme à la voix douce
Qui se mit à chanter :
« - Lève tes yeux vers le ciel
Vers le ciel »
Le ciel comme un miroir
Ton coeur a illuminé
Dans la fraîcheur du soir
Mon corps s’est réchauffé
Ton sourire a la lumière
Du coucher du soleil
Sur la mer
Sur la mer
Je regarde cette terre que j’aime
Déclarant, pleurant riant
Ma place (notre place)
Pas très loin j’ai trouvée
Sur elle je t’ai rencontré(e)
Tous les jours je la chanterai
Merci ma bonne mère
Merci ma bonne terre.
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