Du soupirail des soupirs l’âbime sussure,
L’absence crève au sol et murmure,
Silence j’habite une seconde,
Si lentement s’effeuille le deuil et les songes,
Ö combien, ma fureur gronde et vagabonde,
Le long du chagrin.
L’absence, sonne aux songes d’autrefois,
Je l’y laisse avoir à chaque fois.
L’absence, ce mensonge d’autrefois,
Je veux l’entendre mille et une fois.
Cette présence sans odeur,
Cette présence sans couleur,
Ne se refuse pas.
Le ciel a ses ratures d’absinthes obscures,
Ces brumes me font du bien,
Se souvenir me rassure,
L’armée des songes sort ses drapeaux,
Ton âme soufflée au creux de ce monde,
Tu deviens, ombre et lumière tu abondes,
Aux quatre chemins…
Le silence, c’est la voix de l’absence,
Qui hurle ici-bas, sa présence,
L’absence, transparence de toi,
Je frôle comme l’ombre d’une soie.
Cette présence sans odeur,
Cette présence sans couleur,
Ne se refuse pas, ne se refuse pas,
Doit tout rompre cette fois…
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