J’ai été happé par la culture Hip-Hop le jour de l’anniversaire de mes 12 ans et depuis, j’ai volé sur ses ailes et j’ai fait le tour du monde grâce à elle.
Je mange hip-Hop, je dors Hip-Hop, je bois Hip-Hop, j’aime Hip-Hop.
C’est une culture fantastique qui m’a fait rencontrer des gens extraordinaires, voir des pays que, je n’aurais jamais pu soupçonné voir.
Et aussi j’aimerai fêter avec vous, l’anniversaire des 50 ans de cette culture, des 50 ans du Hip-Hop, avec ce morceau qui s’appelle The Rhymegalorian, et rhymes galore dans la culture Hip-Hop ça veut dire les rimes infinies, et donc voici le son.
J’ai couru l’monde, à chercher la vérité, le ch’min mais rien ne s’obtient sans érythèmes, la vie, un saut d’abeille d’un bouquet d’roses aux chrysanthèmes, j’ai compris que le respect et les honneurs se méritaient, le Hip-Hop m’a dit écris c’qui t’passe par la tête, c’que tu vois, c’que tu vis, c’que tu sens au fond des tripes élève-le en poésie et préfère toujours l’histoire aux récits, telle est la voie, table arrosée au pilori, j’ai glissé derrière les convives en silence, un shinobi, issu d’un art ancien comme un cri d’hobit j’les aient passé au fil de la pointe de mon stylo bille, tant d’âmes à vendre, loin d’moi, leur sarabande j’aime pas, y-a rien à prendre lève-toi,, nous sommes autant d’grains d’sable que nos rivages contiennent une multitude, MC, rage, intelligence attitude, this is the way, modèle unique, bionique, zéro coco, pas possible de remplacer par une I.A ou un robot, un nier sous un logo là pour faire briller la boîte, indé, mental blindé, telle est la voie, celle du mic, pas celle d’un gars aux abois, on s’cache sous les chemises comme les dragons à Osaka, on livrera jamais l’alphabet en otage au PACA et fait scintiller les mots comme les étoiles, telle est la voie, pendant que les malfrats vendent les armes, pendant que leurs valets glanent les âmes, pendant qu’ils noient les terres sous les larmes, j’envoie des mots effilés comme des lames, mes yeux contemplent l’univers, telle est ma joie, leur fiel me ramène sur terre, telle est ma croix, tout c’qui monte redescend un jour, telle est la loi, user d’mots pour apaiser les maux, telle est la voie, j’vois l’ignorant dénigrer le savant, le mouton s’coller des galons et contrôler les gens comme un S.S, le corrompu vend l’arsenal à des malades et quand la paix arrivera qu’est-ce qu’on fera d’ces fichiers S.S, des pédophiles escrologistes souffler la peur et une poignée de gourous assoiffés d’fric, en guise de maîtres, si mon sabre ne sert pas à percer leur plan, qu’est-ce que j’fout dans l’ancre du micro d’argent, this is the way, j’opère solo regard oblique du mépris, d’un pays avec zéro nuances de gris, où ceux qui crient ont raison, où l’cac veut ta maison, et la parole en prison, on marche sur les tisons, incandescent et ceux qui croient au père noël attendent jusqu’en décembre, ici, c’est août et des mômes se font descendre, les p’tits savent, ils voient ces élus aux abois, surprise dans leur salon avec une batte, telle est la voie, alors certains jouent à la vie comme une arcade, ils pensent qu’ils peuvent tirer sur les p’tits noirs eazy comme à Barkhane, ton écrou s’appelle IPad et la merde qui s’y trouve te pousse à t’envoyer l’arcane, ils devaient rester assis jusqu’à c’qu’on tombe, leurs culs ont des escarres, et c’MIC argenté en baisse car, pour être bien entendu, inutile de lever la voix, une prod, une plume, un live, telle est la voie
Hip-Hop Fifty, longue vie à notre culture, yeah, Imperial Asiatique Men, l’école du mic d’argent
Telle est la voie
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