Nouveau Albert Camus, OG, sage poète de la rue
Pas assez ou trop de fun dans ma jeunesse
Le paradoxe est notre genèse reliée à nos immeubles comme en dialyse
Analyse nos hantises : prêts à mourir, mais peur de vivre
C'est donc ça qui nous lie à Biggie Smalls et Elvis
Si la vie est une blessure, garder la tête haute devient une torture
Et la feuille que je rature, moi comme un autre, c'est pour percer ton armure
On a tous besoin d'amour, la haine nous a fait prendre trop de détours
Tais-toi donc, ma peur, désormais je n'écoute que mon coeur
Quand la vengeance fait taire son canon, un bonhomme accepte le pardon
Trop se fument ou finissent en prison quand la life donne de drôles de leçons
Chaud comme un glaçon, froid comme mon blason
Un simple regard met le feu, t'es dead dans le film et toi tu crois que c'est un jeu
T'es dead dans le film et toi tu fumes de la beuh
Poissard, toi qui rates tous les rencards
Trop de cieux-vi cachés dans ton placard
HLM style cité Haut Les Mains
Les mecs se regardent et se braquent pour rien
Plus de mal que de bien
Les mecs se regardent et se braquent pour rien
Plus de mal que de bien
Les mecs te regardent et te braquent pour rien
Tout est relatif, Ya Latif
La rue peut-elle vraiment donner du prestige ?
Le compte à rebours est un parcours classique
Quand au lieu d'un coeur il y a du plastique
De la bombe comme Joey Starr
Un whèsh whèsh en capuche devient notre avatar
Si les hommes sont des miroirs
Pourquoi ne peut-on pas se voir ?
Ce sont les conséquences de la zermi
Pour faire rentrer le cash, tout est permis
On devient donc tous les "on dit"
D'où le mépris, on est les repris de justice
De la justesse si tu parles de la tess
MF nous on regarde le monde de face
Écoute, nos textes sont des interfaces
Regarde-moi, c'est toi dans une glace
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