La Fievre De L Or
Abd Al Malik
paroles Abd Al Malik La Fievre De L Or

Abd Al Malik - La Fievre De L Or Lyrics

« Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit. » Albert Camus in L’envers et l’endroit, Préface p.18
S’il est vrai que les meilleurs partent en premier
Ceux qui restent sont nécessairement questionnés
Celui qui ne vit plus dans la cité dans laquelle il a grandi
La porte comme on porte les siens comme on porte sa famille toute sa vie
La rue, la drogue et la mort ont changé mes actes et mes paroles En jerricane de sens
J’ai compris qu’on mettait toujours le feu quand des choses on ne voyait plus l’essence
Et vous aiguiseurs de haine, d’insulte et d’anathème
Vous ne voulûtes rien qu’un peu de gloriole
Et vous aiguiseurs de haine, d’insulte et d’anathème
Vous fûtes donc porteurs de la fièvre de l’or
C’est ainsi que prisonnier du passé et absent du présent
Donc absents à eux-mêmes ils en ont perdu le sens du réel
C’est parce que précisément nous venons de la rue
Que nous prenons la Paix au sérieux
C’est parce qu’évidemment ceux qui s’entretuent
C’est pas eux qu’ils s’en tape sérieux
Le réel est concret donc je ne joue pas quand je parle de la France
Vous ironisez c’est de bonne guerre vous ne souffrez pas notre souffrance

“Bridge“
L’argent est une tragédie une comédie obligatoire
Ainsi nous sommes tous quelque part des acteurs du désespoir
Ceci est un conte l’histoire d’un apitoiement
Le récit imaginaire qu’on ne raconte pas aux enfants

L’argent est une farce qui à force ne fait plus rire
Une chanson triste tout entière couplet-refrain dans un soupir
Une chanson à geste si on pleure pour ne rien dire
Un mystère quand l’amour gémit encore sous nos ruines
L’argent est un truc contre lequel on se troque
Un pouvoir considérable qu’on exerce sur le néant
Change-t-on vraiment à son cœur défendant
Frissonne-t-on d’effroi d’avoir la douceur d’un roc
La fièvre de l’or

Oui vous aiguiseurs de guillotine
Vous ne voulûtes rien qu’un peu de gloriole
Oui vous aiguiseurs de guillotine
Vous fûtes donc porteurs de la fièvre de l’or
(J’ai le sens du symbole)
Il n’y a jamais de bonne raison de tuer un homme
Mon combat changer l’ordre du monde sans faire couler le sang
Pas comme ceux qui bandent pour tout ce qui est violent qui se disent bienveillants alors qu’ils sont condescendants
Des gens comme eux te mettront toujours bien
Tant que tu gueuleras NTM et que tu t’en battras les reins
J’ai mal aux autres moi parce que je suis digne pas une victime
Mais vous autodafeurs en baggy jean
Vous ne voulûtes rien qu’un peu de gloriole
Oui nous nous autodafeurs en baggy jean
Nous fûmes donc aussi porteurs de la fièvre de l’or


Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)