Le ciel est parsemé d’étoiles solitaires
Qui vivent dans l’oubli en ces temps bien obscurs
Tristes sont les augures, quand vient le long sommeil,
Quand l’horizon se perd, quand s’assombrit l’Azur,
Ces étoiles sont pétries d’Angor et de douleurs
Quand en se retournant elles voient le ciel briller
Elles entendent siffler ces Symphonies d’Auteurs
que l’amertume des sens a réussi à tuer
Ô Vénus ton arôme est si bon quand il vient
se poser sur l’Etoile. Et protéger la Fleur
Que l’Ange et son Démon un jour ont partagé,
D’une belle saison aux jardins enchanteurs
que tout héros perdu parvient à museler
Soleil brille, Ô Soleil brille
Dans le coeur des gens tristes qu’on croyait inégaux
Viens détruire l’astre fixe qu’au lendemain des nuits
on abhorre en geignant
Exécute ta tâche
Ô Globe
du firmament