Eclatement de la tête
Aujourd’hui la chaleur ne peut plus s’y engouffrer
Torpeur, turpitude, esprit engourdi
et englouti dans l’impasse de la vie.
Je me sens coincée dans le malaise du silence,
Posture suprême indigne sublime essentielle
Retour de poussière dans ce vide ensoleillé.
Les cerisiers en fleur, l’âme meurtrie
par le flétrissement prématuré
Sans espérance
ma motivation s’est évaporée avec les rêves d’une grandeur immaculée.
Toi printemps tu ne crois plus à rien
Tu navigues dans les ordures
Tu raffoles des maladies
Autodestruction à l’état pur
Puissance zéro