L’ouragan dégarnit les bois.
J’endors, moi, la foudre aux yeux tendres.
Laissez le grand vent où je tremble
S’unir à la terre où je crois.
Son souffle affile ma vigie.
Qu’il est trouble le creux du leurre
De la source aux couches salies !
Une clé sera ma demeure,
Feinte d’un feu que le coeur certifie;
Et l’air qui la tint dans ses serres.