Amarissimes
Paul-Jean Toulet

Poème Amarissimes

Est-ce moi qui pleurais ainsi
– Ou des veaux qu’on empoigne –
D’écouter ton pas qui s’éloigne,
Beauté, mon cher souci ?

Et (je t’en fis, à pneumatique,
Part, – sans aucun bagou)
Ces pleurs, ma chère, avaient le goût
De l’onde adriatique.

Oui, oui : mais vous parlez de cri,
Quand je repris ma lettre.
Grands dieux !… J’aurais mieux fait, peut-être,
D’écrire à son mari.