Après le feu, les flammes, la passion,
Après les braises, les larmes, la raison,
Restent à la fin, les cendres, les débris.
Après le printemps et les jolis bourgeons,
Après l’été, et les fleurs et fruits de saison,
Arrivent à la fin, le froid, l’automne et l’hiver.
De la poussière, qu’on répand sur la terre,
Derrière les bois noirs de givre et de sève,
La vie, sous-jacente demeure en latence.
De l’amour, qui nous a traversé un jour,
Derrière l’indifférence (la douleur) de la séparation,
Le coeur averti, bat en silence, au ralenti.
Un nouveau cycle, une nouvelle saison,
Un nouvel amour, une nouvelle relation,
La vie reprend ses droits, le coeur suit.
Sur le tronc, les cicatrices l’ayant marqué,
L’arbre vert refleurit, plus beau et plus fort,
Dans la mémoire, le souvenir des déboires,
Les émus amoureux (s’)aiment plus encore.